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Invitée de la matinale de Franceinfo, la ministre de la Transition énergétique a indiqué vouloir dépasser la barre des 200.000 contrôles annuels afin de lutter contre les fraudes autour des dispositifs d’aide à la rénovation.
C’est un autre levier sur lequel le gouvernement souhaite agir dans sa stratégie d’accélération des travaux de rénovation énergétique: les contrôles de chantiers. Sur le plateau de la matinale de Franceinfo, Agnès Pannier-Runacher a indiqué qu’elle souhaitait les accroître de 30% afin de passer le seuil annuel des 200.000 opérations de contrôles, contre 170.000 actuellement. L’objectif est de s’assurer de la bonne utilisation des dispositifs d’aides étatiques qui peuvent couvrir jusqu’à 90% de la facture totale des travaux dans certains cas.
« L’idée est d’aller voir durant le chantier ou en fin de chantier si ce qui a été prévu est véritablement mis en place. C’est de nature à faire en sorte que les entreprises qui travaillent bien soient mises en avant », a déclaré la ministre de la Transition énergétique.
Pas de changement de calendrier pour l’interdiction à la location des passoires thermiques
Agnès Pannier-Runacher a ainsi rappelé quelques bons réflexes pour les particuliers qui entreprennent ces travaux: ne jamais accepter un démarchage téléphonique sauf s’il s’agit de son fournisseur d’énergie qui fait une proposition, se méfier de la signature trop rapide de devis ou encore comparer les offres et faire plusieurs devis. Pour y voir plus clair, les ménages peuvent solliciter la centaine de points d’informations MaPrimeRénov’, du nom du dispositif d’aide, et les quelque 2.000 accompagnateurs qui les aident notamment à monter leurs dossiers financier et technique.
Interrogée sur le calendrier d’interdiction à la location des passoires thermiques à partir de 2025, Agnès Pannier-Runacher a maintenu la position de l’exécutif. « Les locataires qui vivent dans les passoires thermiques garderont leur logement. C’est au moment où le locataire quitte le logement que la question de pose, a rappelé la membre du gouvernement. On parle de travaux qui peuvent prendre quelques semaines, quelques mois et ne bloquent pas la location. Et on parle de logements où la facture d’énergie est trois fois plus élevée que dans un logement moyen. »
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