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(BFM Bourse) – La société tricolore a annoncé avoir conclu avec le groupe britannique un accord qui prévoit un paiement initial de 25 millions de dollars et une prise de participation initiale à son capital de 80 millions de dollars.
En ce jour férié du 1er novembre, la seule grande nouvelle d’envergure est à chercher du côté des petites capitalisations de la place parisienne.
La biotech française Cellectis bondit de 180% à 2,52 euros vers 14h, une flambée qui porte sa capitalisation boursière à 138 millions d’euros.
Cette entreprise créée en 1999 est spécialisée dans le développement de produits thérapeutiques contre les maladies graves, en se basant sur les cellules CAR-T (Chimeric Antigen Receptor-T cells). Il s’agit de lymphocytes prélevés sur le patient, modifiés pour exprimer ce récepteur antigénique chimérique permettant de mieux cibler les cellules cancéreuses, et réinjectés au patient.
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Les thérapies CAR-T ont notamment permis des résultats probants dans le traitement de cancers. Mais ces traitements peinent à trouver leur modèle économique en raison du coût lié au procédé de fabrication complexe, répété de A à Z pour chaque patient.
Plusieurs biotechs, dont le français, s’efforcent de développer une technologie permettant d’utiliser des CAR-T allogéniques (plutôt que l’approche autologue initiale), autrement dit une thérapie fabriquée à partir des cellules de donneurs sains, modifiées pour s’adapter ensuite à tous les patients, afin de permettre une production à grande échelle et donc de réduire les coûts.
Les efforts de Cellectis ont tapé dans l’oeil d’un laboratoire pharmaceutique de renommée mondiale à savoir AstraZeneca, la biotech annonçant ce mercredi un accord avec l’entreprise britannique, ce qui explique de la flambée boursière entourant son action.
Paiement initial de 25 millions de dollars
Selon les termes de l’accord de collaboration, « AstraZeneca s’appuiera sur les technologies d’édition de gènes et les capacités de production de Cellectis pour concevoir de nouveaux produits candidats de thérapie cellulaire et génique », a expliqué Cellectis.
« Dans ce cadre, 25 cibles génétiques ont été exclusivement réservées à AstraZeneca, à partir desquelles jusqu’à 10 produits candidats pourraient être explorés en vue de leur développement. AstraZeneca disposera d’une option pour une licence exclusive mondiale sur les produits candidats, à exercer avant le dépôt d’une demande d’autorisation de procéder aux essais cliniques », a détaillé l’entreprise.
Dans cette optique, AstraZeneca va financer les coûts de recherche de Cellectis, et lui versera un paiement initial de 25 millions de dollars. D’autres paiements d’étapes pourront survenir et s’échelonneront entre 70 millions et 220 millions de dollars. Ces paiements seront liés au développement, aux autorisations réglementaires et aux étapes commerciales franchies pour les dix produits candidats identifiés par la société britannique. L’accord prévoit également que Cellectis recevra des redevances échelonnées sur les futures ventes de ces produits.
Jusqu’à 220 millions de dollars injectés au capital
De plus, AstraZeneca va prendre une participation de 80 millions de dollars au capital de Cellectis en souscrivant à 16 millions d’actions pour 5 dollars par titre. Cette prise de participation s’effectuera via l’émission d’actions nouvelles de Cellectis. AstraZeneca possédera alors 22% du capital de l’entreprise.
Le laboratoire britannique et la biotech française ont également conclu un protocole d’accord sur un éventuel investissement additionnel de 140 millions de dollars d’AstraZeneca au capital de Cellectis.
Dans le cas où ce dernier protocole d’accord serait concrétisé, la réalisation de l’investissement additionnel serait notamment soumise à l’approbation des actionnaires de Cellectis, au feu vert du ministère français de l’Economie.
« Nous pensons qu’AstraZeneca est le partenaire idéal pour Cellectis, car elle offre une expertise de renom international dans le développement et la commercialisation de médicaments innovants », a déclaré le directeur général de Cellectifs, le docteur André Choulika, cité dans un communiqué.
« Cette collaboration nous permettra de tirer parti de nos recherches pionnières en matière d’édition de gènes et de thérapie cellulaire, ainsi que de nos capacités de rupture en matière de production, avec l’ambition d’apporter des thérapies susceptibles de sauver des vies à des patients dont les besoins médicaux ne sont pas satisfaits », a-t-il ajouté.
Evidemment cet accord assure des financements à Cellectis qui garantissent sa pérennité pour plusieurs années. Ce même si la biotech ne faisait pas face à un besoin urgent: à fin juin dernier, elle disposait d’une trésorerie de 89 millions de dollars, montant que la société jugeait suffisant pour assurer la continuité de ses activités jusqu’au troisième trimestre 2024.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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