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Publié le 31 oct. 2023 à 9:07Mis à jour le 31 oct. 2023 à 9:37
En matière de voitures électriques, les constructeurs historiques ont beau être partis plus tard et être techniquement encore à la traîne, ils remontent progressivement la pente. Au troisième trimestre, Stellantis est ainsi passé devant Tesla en nombre de ventes de voitures électriques, s’est-il félicité ce mardi à l’occasion de la présentation de son chiffre d’affaires trimestriel.
« Nous avons décroché la deuxième position en Europe, devant Tesla », a insisté la directrice financière du groupe, Natalie Knight. Les Fiat 500 à batterie, les e-208, Opel Astra et autres Jeep Avengers électriques ont donc fait mieux sur le Vieux Continent que les Model S, Y ou X d’Elon Musk.
Le groupe, issu de la fusion entre Fiat-Chrysler et PSA, reste toutefois derrière Volkswagen. Le rival allemand a conservé sa première place en Europe. La force de ses marques et ses récentes baisses de prix lui ont permis de compenser les déboires de sa gamme ID. Dans le monde, Stellantis a vu ses ventes d’électriques augmenter de 37 % par rapport au troisième trimestre 2022.
Un meilleur résultat que prévu
Stellantis a pour sa part écoulé, toutes motorisations confondues, 1,43 million de véhicules au troisième trimestre, en hausse de 11 % sur un an. Ce résultat est notamment tiré par le succès à ce stade de la stratégie de développement du groupe en Afrique et Moyen-Orient (+102 %).
De quoi tirer le chiffre d’affaires de Stellantis, qui a progressé de 7 % par rapport au troisième trimestre 2022, à 45,1 milliards d’euros. C’est mieux que le consensus des analystes (43,7 milliards), malgré une performance plus faible en Amérique du Nord. La région, qui pèse plus de 40 % du résultat du groupe, n’a vu progresser son chiffre d’affaires que de 2 %. Ce, malgré une progression du prix moyen par véhicule, note l’analyste Thomas Besson, en charge du secteur automobile chez Kepler Chevreux.
Le groupe aurait fait mieux sans la grève dure subie aux Etats-Unis et au Canada. Les arrêts de production entraînés par le mouvement déclenché fin août par le syndicat UAW ont creusé un trou de 3 milliards d’euros dans le chiffre d’affaires « par rapport à la production prévue jusqu’en octobre », a précisé le groupe.
Son impact sur la marge opérationnelle courante s’élève « à moins de 750 millions d’euros », soit « le plus bas des Big Three » (les trois constructeurs américains concernés par ma grève, Stellantis, GM et Ford), selon Nathalie Knight.
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