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Le député apparenté LFI conteste néanmoins « la moindre ambiguïté » du parti depuis les attaques du Hamas contre Israël.
Une mise au point. Après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, « nous n’avons peut-être pas utilisé les bons mots », reconnaît sur France 2 ce mercredi le député Aymeric Caron, apparenté au groupe LFI, tout en contestant la « moindre ambiguïté » sur ce sujet.
L’élu de Paris qualifie la polémique entourant le mouvement de Jean-Luc Mélenchon de « diversion » et regrette que le débat se concentre sur « la sémantique correcte à utiliser pour désigner l’horreur absolue de ce qui s’est passé. »
Les insoumis se voient reprocher par le reste de la classe politique de ne pas qualifier le Hamas d’organisation « terroriste ». Ils condamnent des « crimes de guerre », justifiant ce choix des mots par le « droit international ».
« Aucune justification »
« Dans le mouvement de La France insoumise, il n’y a pas une seule personne qui niera que ce sont des actes atroces, des actes terroristes qui ont été perpétrés, qui ne trouvent absolument aucune justification », défend Aymeric Caron.
Le fondateur du parti Révolution Écologique pour le Vivant a pris la parole ce mardi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale pour appeler à un « cessez-le-feu immédiat » dans le conflit entre le Hamas et Israël. Condamnant des « crimes de guerre » de chaque côté, il a néanmoins regretté un « deux poids, deux mesures dans l’indignation ».
« Dans cette Assemblée, des voix manquent encore pour dénoncer le sort subi en ce moment même par les Palestiniens. Comme si une vie palestinienne valait moins qu’une vie israélienne », a-t-il déploré.
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