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A Francfort, l’harmonie qui prévalait lors des premières hausses de taux, en juillet et à l’automne, a laissé la place à la cacophonie. L’opposition semble chaque jour plus vive entre les membres du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
Deux camps s’affrontent. D’un côté, les faucons, tenants de la stricte orthodoxie monétaire , qui veulent monter les taux jusqu’à ce que l’inflation recule significativement en zone euro. Et, de l’autre, les colombes – plus modérées – qui redoutent une erreur de politique monétaire dommageable pour l’économie, si la BCE va trop loin dans son resserrement. Cette crainte est partagée par les gouverneurs plus centristes.
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