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(BFM Bourse) – Le leader du secteur en Chine a prévu de s’introduire sur la place asiatique l’an prochain, a rapporté ce vendredi Bloomberg citant des sources proches du dossier. La société aurait amélioré ses relations avec les régulateurs chinois, après avoir longtemps été dans leur collimateur.
Après le fiasco à Wall Street, Didi va-t-il s’introduire de nouveau en Bourse, cette fois à Hong Kong? Selon les informations rapportées par l’agence Bloomberg ce vendredi, qui cite des sources proches du dossier, le spécialiste chinois des services VTC (voiture de transport avec chauffeur) compte s’introduire l’an prochain sur la place asiatique.
Contacté par Bloomberg, Didi n’a pas répondu à demande de commentaire de l’agence envoyée par courriel.
Didi s’était introduit sur le New York Stock Exchange en juin 2021, levant alors 4,4 milliards de dollars, pour une valorisation de 57 milliards de dollars. Mais l’aventure avait rapidement tourné au vinaigre, car la société s’était, dans la foulée, retrouvée dans le collimateur des autorités de régulation chinoises. Pékin effectuait alors un tour de vis dans la tech qui l’avait aussi conduit à malmener le géant du commerce en ligne Alibaba et le numéro un mondial du jeu vidéo Tencent.
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Des parts de marché qui ont diminué
Le bureau d’investigation de la cybersécurité chinois avait ainsi ouvert une enquête en juillet 2021 concernant différents points de la collecte des données personnelles des utilisateurs de Didi. Ce qui s’est traduit, un an plus tard, par une amende colossale de 1,2 milliard de dollars infligée au spécialiste des VTC.
Cette enquête a aussi pu être perçue comme une sanction de la part du pouvoir chinois, l’entrée en Bourse de Didi à Wall Street survenant dans un contexte de rivalité sino-américaine dans la tech.
A Wall Street, l’action Didi a été divisée par plus de trois en l’espace de quelques mois. Le groupe a désormais quasiment quitté la Bourse américaine. Comme le souligne Bloomberg, son action ne se négocie plus qu' »over the counter », c’est-à-dire de gré à gré via des accords bilatéraux, et non librement via un système centralisé.
D’après l’agence, Didi a désormais apaisé ses relations avec les régulateurs chinois, notamment en réduisant son hégémonie sur le marché. Sa part de marché en Chine serait ainsi passée d’environ 90% à environ 70%.
Bloomberg note aussi que donner son aval à l’opération permettrait à l’exécutif chinois d’envoyer un message politique en manifestant son soutien au secteur privé. Ce qui pourrait stimuler la confiance des entreprises, à un moment où Pékin a grand besoin du secteur privé pour parvenir à son objectif de croissance de 5% cette année.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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