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INFO BFMTV – Alors que le prix Nobel de la paix 2023 a couronné ce vendredi la militante iranienne Narges Mohammadi, actuellement emprisonnée dans la République islamique, le président de la République a appelé son mari, Taghi Rahmani, pour exprimer sa solidarité et son émotion au nom de la France.
Emmanuel Macron a salué ce vendredi « une décision très forte » du comité Nobel qui a attribué le prix Nobel de la paix 2023 à Narges Mohammadi, une militante iranienne actuellement emprisonnée. D’après nos informations, le chef de l’État s’est entretenu au téléphone avec son mari Taghi Rahmani, lui-même journaliste et activiste.
Le président de la République a tenu à passer cet appel pour exprimer sa solidarité et son émotion au nom de la France. Le fils de Narges Mohammadi était également présent de l’autre côté du téléphone.
Un « combat contre l’oppression »
« C’est une décision très forte qui vient consacrer une femme qui a consacré sa vie pour les droits humains », avait déclaré plus tôt dans la journée le président de la République en déplacement à Grenade (Espagne) à l’occasion d’un sommet européen.
« La France se félicite évidemment de ce choix, et je veux ici lui redire notre solidarité et le dire aussi à sa famille qui, comme vous le savez sans doute, vit en France », avait ajouté Emmanuel Macron.
La militante et journaliste âgée de 51 ans est récompensée « pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen.
Elle a été maintes fois condamnée et emprisonnée depuis 25 ans pour son engagement contre le voile obligatoire pour les femmes et contre la peine de mort. À l’annonce de sa distinction, l’ONU a demandé sa libération. « J’en appelle à l’Iran: libérez-la, faites quelque chose de digne », a abondé la présidente du comité Nobel Berit Reiss-Andersen.
L’Iran a connu l’an dernier un vaste mouvement de contestation déclenché par la mort d’une jeune femme kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non respect du strict code vestimentaire islamique.
Une adolescente de 16 ans, Armita Garawand, est aussi actuellement dans le coma après, selon l’ONG de défense des droits des Kurdes d’Iran Hengaw, avoir été « agressée » par des membres de la police des mœurs chargés de faire appliquer l’obligation de porter le voile.
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