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Un pont aérien va être mis en place pour assurer une liaison entre les communes non-reliées par des routes et le reste de la Guyane, après l’annonce de la liquidation de la compagnie aérienne.
La liquidation judiciaire vendredi de la compagnie aérienne Air Guyane, qui assurait la desserte aérienne dans ce territoire enclavé, prive de mobilité près de 30.000 habitants, une situation de crise que tentent de pallier l’État et l’exécutif guyanais.
Dans le plus grand département de France, la rupture des liaisons aériennes qui desservaient les communes non-reliées par des routes a été anticipée par la préfecture, qui a mis en place un pont aérien après l’annonce de la liquidation de la compagnie aérienne.
Plusieurs centaines de milliers d’euros
Les missions régaliennes de transport de l’alimentation, de médicaments, et les évacuations sanitaires sont désormais assurées par les moyens aériens de l’État. Un premier vol, pour acheminer 350 kg de fret alimentaire, avait ravitaillé vendredi la commune de Saül (centre), uniquement accessible par les airs.
« Ces ponts aériens sont complétés par des rotations ponctuelles en fonction des missions des gendarmes ou des forces armées qui en profitent pour embarquer du matériel », a précisé la préfecture de Guyane, qui centralise les demandes et coordonne les moyens au sein d’une cellule de crise.
Les passagers seront eux transportés dès jeudi par un avion de 19 places de la compagnie Chalair, affrété par la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) et destiné aux « personnes justifiant d’un motif d’urgence de se déplacer », a indiqué le président de la CTG, Gabriel Serville, dans une vidéo adressée à la population.
« D’autres moyens privés guyanais, plus petits, seront mobilisables », a également précisé la CTG, qui dit avoir débloqué 600.000 euros pour ces affrètements.
« Une délégation de service public d’urgence »
Interrogé sur la rupture de continuité territoriale par l’élu guyanais Davy Rimane, mardi à l’Assemblée nationale à Paris, le ministre des Transports Clément Beaune a assuré du soutien de l’État la Collectivité territoriale de Guyane, compétente pour trouver de nouveaux prestataires.
« Dans les trois semaines qui viennent, nous mettrons en place une délégation de service public (DSP) d’urgence », qui relèvera de la CTG. « Nous l’accompagnerons techniquement pour qu’il n’y ait aucune rupture » dans l’approvisionnement, a précisé M. Beaune.
L’avis de consultation de cette DSP d’urgence, qui s’étalera sur une durée maximale de sept mois, est « en cours de lancement afin que des compagnies aériennes se positionnent rapidement pour assurer les rotations nécessaires », a précisé la CTG dans un communiqué.
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