[ad_1]
Interpellée ce mardi à l’Assemblée nationale par l’insoumise Mathilde Panot sur ces insectes dont la présence a été signalée dans de nombreux lieux publics ces dernières semaines, la Première ministre a annoncé une réunion interministérielle entre tous les ministres concernés.
Au tour d’Élisabeth Borne de réagir. Interpellée par Mathilde Panot, la présidente des députés insoumis, sur la question des punaises de lit qui prolifèrent ces dernières semaines dans les lieux publics, la Première ministre s’est montrée volontariste, sans cependant faire d’annonces précises.
« Nous sommes déterminés à agir et à amplifier notre action et une réunion avec les ministères concernés aura lieu dans les prochains jours », a expliqué la cheffe du gouvernement ce mercredi après-midi.
« C’est une angoisse pour les citoyens »
Depuis le début du mois de septembre, les témoignages sur les réseaux sociaux se multiplient et pointent l’apparition de cet insecte dans des services d’urgences, comme à Boulogne-sur-Mer, dans une école à Villefranche-sur-Saône, un collège à Marseille, un cinéma parisien, des trains ou encore le métro à Paris.
Ces insectes, dont les piqûres entraînent de fortes démangeaisons et entraînent une dégradation importante de la qualité de vie, sont particulièrement difficiles à éliminer. Si le phénomène n’a rien de nouveau, il semble s’être fortement accéléré ces dernières années.
« C’est une angoisse pour nos concitoyens », a d’ailleurs reconnu Élisabeth Borne, évoquant « un véritable calvaire pour ceux qui sont touchés ».
Les opérateurs de transports reçus mercredi
Une étude menée par l’institut Ipsos pour Badbugs en 2021 montre que 7% des Français ont déjà été victimes de cet insecte depuis 2016, soit 4,7 millions de Français. Une proportion qui progresse rapidement puisqu’une enquête réalisée par Ipsos pour l’Anses révèle que 11 % des foyers français ont été infestés par des punaises de lit entre 2017 et 2022.
Relativement discret sur cette problématique qui peut toucher n’importe quel Français, peu importe son lieu de vie ou ses revenus, l’exécutif semble finalement décidé de sortir du bois.
Clément Beaune, le ministre des Transports, recevra ce mercredi tous les opérateurs publics, après plusieurs signalements non avérés.
Les députés veulent légiférer pour éradiquer les punaises
Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a joué de son côté la carte de la banalisation du phénomène en appelant ce mardi à ne pas céder à « la panique générale », en semblant plutôt se préoccuper des tarifs exhorbitants pratiqués par certaines entreprises d’éradication.
La classe politique semble déterminée à s’emparer de ce sujet. Mathilde Panot, qui a travaillé sur la prévention contre les punaises de lit dans les quartiers populaires au début de sa carrière politique, a déposé une proposition de résolution visant à créer un plan d’urgence de prévention et de lutte contre ces nuisibles.
Les députés Renaissance ont annoncé de leur côté une proposition de loi étudiée à l’occasion de leur niche parlementaire en décembre.
Des solutions existent bel et bien. Infestée dans les années 2010, la ville de New York a réussi à baisser drastiquement le nombre des punaises de lit, en contraignant notamment les propriétaires à traiter les surfaces infestées à la signature d’un nouveau bail ou encore en utilisant de la vapeur sèche dans les habitations concernées.
[ad_2]
Source link