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Sur BFMTV, le patron du distributeur confirme que les industriels de l’alimentaire continuent à demander des hausses de prix et prévient que la baisse pour le consommateur n’est pas pour demain.
Pour le gouvernement, les choses sont claires. Les prix de beaucoup de matières premières ont baissé ces dernières semaines, cela doit se voir dans les prix payés par le consommateur en rayon.
D’où l’avancement des conclusions des négociations commerciales au 15 janvier au lieu de fin mars.
Mais pour Michel-Edouard Leclerc, l’espoir d’une baisse des prix dès janvier tient du mirage.
« Ça va être très difficile, je ne vous annonce pas des baisses. Aucun fournisseur ne nous propose des baisses » explique-t-il sur BFMTV ce vendredi confirmant les propos de Laurent Schelcher, patron de Système U.
« On va essayer de ne pas se faire avoir »
« Les premiers tarifs qui nous arrivent pour l’année prochaine dans le cadre de la future réouverture des renégociations sont plutôt à la hausse et à des hausses de près de 10% », avait ainsi déploré le patron de l’enseigne.
Mais Michel-Edouard Leclerc entend se battre lors de ces négociations: « on va essayer de ne pas se faire avoir comme l’année dernière. On ne va pas écouter simplement: ‘c’est la guerre en Ukraine, il n’y a plus de tournesol etc’. Nos acheteurs ont mis le turbo et on va aller à la castagne » lance-t-il.
Michel-Edouard Leclerc estime d’ailleurs que les grands industriels « peuvent étaler les surcoûts » qu’ils subissent « sur l’année » afin d’accélérer la baisse des prix.
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