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Autour de 100 bâtiments sont « fortement endommagés » et 300 présentent des dommages partiels aux structures porteuses.
Le séisme qui a frappé l’Ouest de la France vendredi a endommagé plus de 5000 bâtiments pour un coût total estimé entre 150 et 200 millions d’euros, affirme lundi le cabinet d’expertise en assurance Saretec. Plus de 5.000 bâtiments ont connu « des fissurations des plâtres et chutes d’objets », indique la société, qui a dépêché samedi et dimanche des experts sur place.
Autour de 100 bâtiments sont « fortement endommagés » avec des « effondrements partiels des structures porteuses » et 300 présentent des dommages partiels aux structures porteuses « sans pour autant provoquer d’effondrement », continue-t-elle. Ce dernier chiffre « pourrait continuer d’augmenter », prévient le président directeur général du groupe Saretec Jean-Vincent Raymondis, interrogé par l’AFP, au fil de l’identification de dommages « pas vu par les occupants ou les services de secours lorsqu’ils ont fait les interventions ».
« Une résistance très limitée aux séismes »
D’une magnitude de 5,3 à 5,8 selon le Réseau national de surveillance sismique (Renass) et le Bureau central sismologique français (BCSF), la violente secousse s’est produite vendredi à 18H38 dans la commune de Cram-Chaban (Charente-Maritime), près de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), à mi-chemin entre La Rochelle et Niort. Il s’agit du plus important séisme dans cette région depuis une cinquantaine d’années et une secousse sismique enregistrée à Oléron en 1972.
« Dans cette zone rurale, ce sont principalement des maisons anciennes, avec une résistance très limitée aux séismes », précise Jean-Vincent Raymondis.
La secousse a été ressentie dans une grande partie de l’ouest du pays, de Rennes à Bordeaux et jusqu’à Limoges, engendrant de nombreux appels aux services de secours et témoignages sur les réseaux sociaux. « Étant donné l’intensité du séisme (…), une procédure accélérée de reconnaissance de catastrophe naturelle sera enclenchée afin de prendre en compte les potentiels dégâts structurels », a indiqué samedi sur Twitter le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin.
Attendre l’autorisation pour revenir sur place
Le 11 novembre 2019, un séisme de 5,4 sur l’échelle ouverte de Richter – puissance sans équivalent en France depuis 16 ans – faisait quatre blessés, dont un grave, dans la vallée du Rhône et provoque de gros dégâts matériels au Teil (Ardèche). Le coût des dommages était comparable, de l’ordre de 175 millions d’euros, selon Saretec.
A BFMTV, Stéphanie Duraffourd, porte-parole d’Assurland, précise: « Les assureurs vont accompagner les sinistrés. Les premières choses à faire sont de déclarer le sinistre. Comme on est sur un état de catastrophe naturelle, les sinistrés ont 30 jours pour déclarer leur sinistre ». Elle ajoute que « la possibilité de relogement va être prise en charge pour une durée de 6 mois », une mesure qui arrive plus tôt que prévu, elle devait être mise en place au 1er janvier 2024.
Stéphanie Duraffourd conseille d’attendre les autorisations pour revenir sur place, puis prendre des photos et faire appel à des couvreurs pour protéger les bâtiments.
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