[ad_1]
Le gouvernement portugais approuvera la semaine prochaine le décret de privatisation de TAP Air Portugal, la compagnie aérienne renationalisée en 2020 pendant la pandémie de Covid-19.
Le gouvernement portugais va approuver la semaine prochaine le décret de privatisation de TAP Air Portugal, la compagnie aérienne renationalisée en 2020 pendant la pandémie de Covid-19, a indiqué mardi le Premier ministre socialiste Antonio Costa.
« Nous allons approuver la semaine prochaine le décret qui définit les modalités de la privatisation de TAP », a déclaré M. Costa lors d’un débat parlementaire.
« Nous allons privatiser une partie ou la totalité du capital en fonction des intérêts de la compagnie, du Portugal et des Portugais », a-t-il ajouté.
Le groupe aérien portugais, dont les difficultés s’étaient accrues avec la pandémie de Covid-19, avait été totalement renationalisé dans l’urgence en 2020, en échange de l’application d’un plan de sauvetage chiffré à 3,2 milliards d’euros.
« Nous avons toujours dit que l’intervention de l’Etat n’avait pas pour but de garder pour toujours 100% du capital, mais plutôt de répondre à une situation de crise », a précisé M. Costa.
Les modalités de l’opération devraient être connues lors du conseil des ministres du 28 septembre. La privatisation du transporteur portugais a déjà suscité l’intérêt de plusieurs groupes aériens parmi lesquels Air France-KLM, IAG (maison mère de British Airways et Iberia notamment) ou encore Lufthansa.
Bénéfice de 80,3 millions d’euros, perte de 80,4 millions
TAP avait renoué avec les bénéfices dès 2022, soit deux ans avant l’objectif fixé dans son plan de restructuration imposé par Bruxelles, en dégageant un bénéfice net pour la première fois depuis 2017, à plus de 65 millions d’euros. Au deuxième trimestre de cette année, la compagnie a enregistré un bénéfice de 80,3 millions d’euros, contre une perte de 80,4 millions sur la même période de l’année dernière.
« Le plan de restructuration est un succès », s’est félicité le chef de l’exécutif rappelant que TAP avait transporté « quelque 7,6 millions de passagers au premier semestre, soit près de 96% du niveau atteint avant la pandémie ».
Le gouvernement socialiste a échappé mardi à une motion de censure soumise au vote du Parlement par le parti d’extrême droite Chega, dont le leader André Ventura a qualifié M. Costa de « pire Premier ministre de l’histoire » du pays.
Elle a été rejetée notamment grâce aux voix de la majorité socialiste et des voix de l’extrême gauche, tandis que la principale formation d’opposition, le Parti social-démocrate (PSD, centre droit), s’est abstenue. C’est la troisième fois que le gouvernement de M. Costa fait face à une motion de censure depuis que les socialistes ont remporté la majorité absolue en janvier 2022.
[ad_2]
Source link