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Un primo-accédant doit aujourd’hui justifier d’un salaire moyen de près de 55.751 euros brut annuel pour devenir propriétaire de 40 mètres carrés à Lyon, selon le baromètre Virgil. Il y a neuf ans, 37.402 euros brut annuel suffisaient.
Près de 20.000 euros de plus en moins de 10 ans. Une étude de la start-up Virgil, qui propose une solution d’aide à l’accession à la propriété (en vous « donnant » une partie de l’apport contre une part du logement), montre que pour acheter un logement de 40 m² à Lyon, un primo-accédant devra justifier d’un salaire de 55.751 euros brut annuel, « sans compter un apport de 20% qui est devenu quasiment impératif, dans des conditions d’octroi de prêts immobiliers de plus en plus drastiques ». C’est très exactement l’équivalent de 2,7 fois le smic (20.815 euros brut par an).
Une augmentation importante puisque neuf ans plus tôt, pour devenir propriétaire d’une surface de 40 mètres carrés à Lyon intra-muros, un primo-accédant devait gagner en moyenne 37.402 euros brut annuel (soit 2,2 fois le smic de l’époque, qui était de 17.345 euros brut par an en 2014).
Dans le détail, le premier, le sixième et le deuxième étaient en tête du classement 2014 des arrondissements les plus chers de Lyon puisqu’il fallait pouvoir justifier respectivement d’un salaire de 44.151 euros brut annuel (pour le premier arrondissement), 47.455 euros brut annuel (pour le sixième arrondissement) ou 49.852 euros brut annuel (pour le deuxième arrondissement) à l’époque.
100.000 euros à Paris
En comparaison, selon une autre étude de Virgil, à Paris il faut gagner aujourd’hui presque 100.000 euros brut annuel pour s’acheter un 40 mètres carrés (soit 4,8 fois le smic). En petite couronne, l’étude estime qu’il faut gagner 50.743 euros et en grande couronne 32.249 euros.
Il y a vingt ans, pour une surface de 40m2, un primo-accédant devait gagner en moyenne 42.047 euros par an pour acheter à Paris intra-muros (soit 2,9 fois le smic de l’époque). Sur les 20 ans dernières années, les prix de l’immobilier ont progressé de 194% en moyenne pour Paris, 160% pour la petite couronne et 114% pour la grande couronne.
Alice Barruet, qui pilote l’expansion géographique chez Virgil, précise: « Nous avons créé Virgil pour répondre à un problème qui était emblématique de Paris, celui de l’accession à la propriété pour les jeunes actifs. Or, cette situation s’est généralisée à l’ensemble des métropoles françaises, à commencer par Lyon, en quelques mois ».
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