[ad_1]
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, trouve « normal que la production de crédits immobiliers ait significativement baissé ». Il estime par ailleurs qu’il ne faut pas toucher aux règles actuelles pour les prêts.
La Banque de France confirme sa vision du crédit immobilier. Alors que les professionnels du secteur sont inquiets face à la chute des prêts accordés (leur nombre a été divisé par deux sur un an), le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé à l’occasion d’un entretien à l’AFP qu’il s’agissait d’une normalisation du marché.
S’ils visent à combattre l’inflation, les taux élevés bousculent le marché immobilier. Quelle est votre analyse de la situation?
François Villeroy de Galhau: Le secteur immobilier est celui qui, de loin, avait le plus bénéficié des taux d’intérêt exceptionnellement bas. Il est normal que la production de crédits immobiliers ait significativement baissé quand on la compare au pic de 2021 ou début 2022, qui était hors normes. On retrouve aujourd’hui des niveaux de production qui sont plutôt d’avant 2015, c’est-à-dire d’avant les taux d’intérêt très bas.
Pour autant, il est souhaitable maintenant que la production de crédits immobiliers se stabilise et ensuite reprenne progressivement. Cela dépend d’abord de la demande des ménages, dont beaucoup attendent aujourd’hui la stabilisation voire la baisse des prix immobiliers, après des années de forte hausse. Mais nous sommes attentifs, avec le ministre des Finances Bruno Le Maire, à ce que l’offre de crédit des banques reste forte.
Serait-il opportun d’assouplir les règles d’octroi des crédits immobilier?
Il y a eu des assouplissements techniques en juin pour les banques. Au-delà, relancer artificiellement le secteur en surendettant les emprunteurs serait une solution dangereuse. Et qui risquerait de se terminer mal pour le secteur immobilier lui-même.
[ad_2]
Source link