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D’après les données de l’Union française des industries pétrolières, la demande de carburants a baissé de 1,7% sur les sept premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2022.
La France est sur la bonne voie mais doit accélérer. L’Union française des industries pétrolières, l’Ufip Mobilités et énergies, indique que la consommation de carburants a diminué de 1,7% depuis début 2023 par rapport à la même période l’année dernière. Une variation similaire (-1,6%) avait déjà été observée entre 2019, dernière année pré-Covid, et 2022. Si l’on compare les sept premiers mois de l’année 2023 avec la même période en 2019, la baisse de la demande de carburants routiers flirte même avec les 4%.
« Depuis plusieurs années, on observe une stagnation voire une légère baisse de la demande de carburants, de l’ordre 1 % par an en France », explique aux Echos Olivier Gantois, le président du syndicat professionnel.
Supérieures à 49 millions de mètres cubes en 2022, les livraisons de carburants routiers ne devraient donc pas dépasser le seuil symbolique des 50 millions de mètres cubes qui correspondaient au niveau pré-pandémique.
Quadrupler le rythme annuel de baisse de la consommation jusqu’en 2035
Olivier Gantois analyse ce recul de la consommation de carburants routiers comme « une tendance de fond » dont les facteurs seraient davantage structurels plutôt que liés à la conjoncture inflationniste qui caractérise le secteur énergétique depuis plus d’un an et demi et l’invasion de l’Ukraine. Auprès du quotidien économique, le représentant de l’Ufip mentionne ainsi « le renouvellement du parc automobile avec des véhicules plus efficaces, le déploiement des mobilités douces ou encore des véhicules électriques » qui « tirent structurellement la demande à la baisse mais de façon modeste ». Modeste car les Français maintiennent un certain niveau de demande en carburants comme en témoigne la récente période des vacances estivales.
En revanche, la flambée des prix les oriente plus vers les stations-service des compagnies pétrolières, adeptes des opérations commerciales, que les sites des acteurs de la grande distribution. L’année dernière, les grandes et moyennes surfaces ont cédé plus de 3% des parts de marché dans la vente de carburants, un niveau de repli inédit depuis plusieurs années.
Malgré ce recul de la consommation globale de carburants routiers qui semble donc devenir structurelle depuis cinq ans, l’Ufip Mobilités et Energies estime que la baisse devra chuter à -40% pour correspondre aux objectifs climatiques fixés par le gouvernement à l’horizon 2035 en matière de réduction des émissions de CO2. « Concrètement, cela implique de multiplier par près de quatre le rythme annuel de baisse de la consommation de carburant et ce au cours des douze prochaines années », précise Les Echos qui mettent en avant l’accélération du déploiement des véhicules électriques qui ne constituent encore que 1,5% des voitures en circulation.
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