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Invité de la matinale d’Europe 1, le ministre délégué chargé des Comptes publics est revenu sur la récente tenue des Dialogues de Bercy qui ont permis d’identifier des sujets sur lesquels les oppositions sont ouvertes à la discussion en vue du prochain budget.
Thomas Cazenave confirme l' »échange constructif » qui a eu lieu lors des récents Dialogues de Bercy deux jours après la seconde réunion. « On a réuni 19 parlementaires de tous les groupes politiques, a indiqué le ministre délégué chargé des Comptes publics au micro d’Europe 1. On a identifié des sujets sur lesquels nous souhaitons nous revoir: financement de la transition écologique, lutte contre la fraude […] Pendant toute la période budgétaire, nous aurons des échanges réguliers. » Pour rappel, la prochaine réunion est prévue le 19 septembre.
Le membre du gouvernement d’Elisabeth Borne a notamment rappelé les grandes lignes du nouveau projet budgétaire de l’exécutif: un investissement de 7 milliards d’euros sur la transition écologique, un investissement massif sur les services publics et la réduction des déficits publics.
Une dette financière et une dette écologique
S’il a confirmé la remise en cause de la politique du « quoiqu’il en coûte » qui a caractérisé la période de pandémie puis la crise énergétique, il a cependant souligné que les économies structurelles nécessaires se situeraient plutôt autour de 10 milliards d’euros dans le cadre du prochain budget, grâce à « de bonnes nouvelles macroéconomiques: « Notre économie et nos entreprises résistent en 2023, notamment par rapport à nos voisins européens comme l’Allemagne. » Cependant, il a rappelé que la France devait s’attaquer à son endettement sur deux fronts, d’une part la dette financière et d’autre part la dette écologique. « On a dégagé des marges de manoeuvre grâce à la baisse du chômage et l’entrée en vigueur des réformes sur l’assurance-chômage puis sur les retraites », s’est félicité Thomas Cazenave.
« On va continuer les réformes structurelles sur l’emploi et la politique du logement ce qui nous permet de réduire la dette sans augmenter les impôts. »
Autre piste de réflexion majeure ayant émergé de la dernière réunion en date des Dialogues de Bercy: l’idée d’un impôt minimal mondial sur les particuliers. « Un certain nombre d’études montrent qu’à un partir d’un certain revenu ou patrimoine, certains échappent à la progressivité de l’impôt, a insisté le ministre délégué chargé des Comptes publics. Le budget 2024 verra la traduction de l’engagement pris au niveau international pour un impôt sur les entreprises alors pourquoi ne pas faire pareil pour les particuliers? »
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