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Publié le 7 sept. 2023 à 10:11
Le Royaume-Uni fait son come-back dans le milieu de la recherche européenne. Le gouvernement britannique a annoncé ce jeudi avoir conclu un accord avec l’UE pour rejoindre le programme scientifique européen Horizon dont il avait été écarté depuis le Brexit.
Concrètement, les chercheurs britanniques peuvent désormais demander des subventions et participer à des projets dans le cadre de ce programme de subvention européen doté d’un budget de 96 milliards d’euros . Le Royaume-Uni participera à Horizon « en tant que membre associé à part entière pour la durée restante du programme, soit jusqu’en 2027 », précise un communiqué de Downing Street.
« Des possibilités inégalées »
Cela faisait plusieurs mois que les équipes du Premier ministre britannique Rishi Sunak tentaient de trouver un accord pour réintégrer ce programme. La participation du Royaume-Uni butait jusqu’ici sur le différend concernant l’Irlande du Nord, à l’origine de tensions entre Londres et Bruxelles. Mais la signature du « cadre de Windsor » sur le régime douanier nord-irlandais en février dernier a permis de débloquer les discussions. Les Britanniques réintègrent donc le programme avec, par ailleurs, « de meilleures conditions financières d’association », indique le communiqué.
« Horizon offrira aux entreprises et aux instituts de recherche britanniques des possibilités inégalées de diriger des travaux mondiaux visant à développer de nouvelles technologies et de nouveaux projets de recherche, dans des domaines allant de la santé à l’intelligence artificielle », s’enthousiasme le Royaume-Uni.
Pas de retour dans Euratom
Le pays a également obtenu son association au programme d’observation de la Terre, Copernicus. « Le secteur britannique de l’observation de la Terre aura ainsi accès à des données uniques – précieuses pour l’alerte précoce en cas d’inondation ou d’incendie, par exemple – et pourra soumissionner pour des contrats, ce qu’il n’a pas pu faire depuis trois ans », précise le gouvernement britannique.
En revanche, Londres reste écarté du programme Euratom sur le nucléaire. « Le Royaume-Uni a décidé de poursuivre une stratégie nationale en matière d’ énergie de fusion », précise Downing Street, qui évoque néanmoins « une étroite collaboration internationale, y compris avec des partenaires européens » dans ce domaine, et « un nouveau programme alternatif de pointe », soutenu par un budget de 650 millions de livres sterling jusqu’en 2027.
Un « bon accord pour les contribuables britanniques »
Selon Bruxelles, le Royaume-Uni contribuera à hauteur de près de 2,6 milliards d’euros par an en moyenne pour sa participation à Horizon et au volet Copernicus du programme spatial. « L’UE et le Royaume-Uni sont des partenaires et alliés stratégiques clés, et l’accord conclu aujourd’hui le prouve », a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué. « Nous continuerons à être à l’avant-garde de la science et de la recherche mondiales. »
The EU is a global leader in Research & Innovation. #Horizon is critical to preserve technological edge.
Today’s political agreement on the UK’s participation in Horizon Europe and Copernicus will strengthen science across the whole of Europe.
Looking forward to meeting…
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) September 7, 2023
Mettant en avant la richesse de « l’expérience et l’expertise » que les scientifiques ont à apporter sur la scène mondiale, Rishi Sunak a souligné que cet accord « débloque des perspectives de recherche sans égal » et représente « le bon accord pour les contribuables britanniques » car Londres ne paiera pas pour les programmes de recherche dont le Royaume-Uni avait été exclu depuis 2021.
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