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Au deuxième trimestre 2023, les start-up cryptos ont levé 2,3 milliards de dollars en capital-risque. Il s’agit du montant le plus faible de capitaux investis depuis 2020.
Les nouveaux entrants dans l’écosystème crypto peinent à lever des fonds. Au deuxième trimestre 2023, les start-up cryptos ont levé 2,3 milliards de dollars en capital-risque à travers 371 opérations dans le monde. « Il s’agit du montant le plus faible de capitaux investis et de transactions conclues depuis le quatrième trimestre 2020 », souligne une étude de PitchBook. Les deux seuls tours de financement supérieurs à 100 millions de dollars ont été réalisés par la plateforme spécialisée dans la blocckhain LayerZero et par le projet WorldCoin fondé par Sam Altman (aussi à l’origine de Chat GPT)… Un projet particulièrement controversé.
En 2022, les start-up cryptos ont levé 28,6 milliards de dollars (2989 accords conclus) et 25,4 milliards de dollars en 2021 (2660 accords conclus). Au 30 juin 2023, ces dernières n’ont levé « que » 5 milliards de dollars à travers 814 opérations. Face à cet environnement plus difficile, les entreprises « qui lèvent des capitaux aujourd’hui le font probablement parce qu’elles doivent le faire », confie à Reuters Adam Reeds, PDG de Ledn.
Carnage en 2022
Les investissements en capital-risque dans les start-up cryptos sont corrélés au cycle du marché. L’écosystème crypto a vécu son dernier grand cycle haussier en 2021, avec un pic en novembre 2021 où le bitcoin s’est échangé au-dessus des 69.000 dollars. Depuis, le marché a traversé des périodes de turbulences, en particulier en 2022 après l’effondrement de l’écosystème Terra Luna et la chute du géant des cryptomonnaies FTX.
En réaction, les Etats-Unis et l’Europe ont avancé en 2023 sur leur volonté de réglementer les acteurs. Par exemple, les géants Binance et Coinbase sont visés depuis le mois de juin par les régulateurs américains. De son côté, l’Europe se prépare à mettre en place sa propre règlementation dite MiCa (« Market in crypto assets »), dès janvier 2025.
Tout cela porte un coup dur aux nouveaux entrants. L’intérêt des investisseurs est d’ailleurs passé des sociétés travaillant dans les NFT (jetons non fongibles) et le web 3 aux sociétés davantage spécialisées dans la blockchain.
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