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(BFM Bourse) – L’indice parisien a hésité au cours de la séance de ce vendredi et termine finalement dans le rouge. L’emploi américain n’a pas provoqué d’énormes remous sur le marché.
Encore une séance relativement indécise pour la Bourse de Paris. Au final, le CAC 40 a perdu 0,27% à 7296,77 points ce vendredi. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice parisien prend 0,93%.
Le rapport sur l’emploi américain du mois d’août était le grand rendez-vous de la journée. Les créations de postes, au nombre de 187.000, ont dépassé le consensus qui se situait à 170.000 unités. Mais le taux de chômage est passé de 3,5% à 3,8%, contre 3,5% anticipé par les économistes. Dernier point: la progression horaire des salaires, de 0,2% a été un peu moins forte que prévu par le consensus (+0,3%), donnant un motif d’espoir au sujet des anticipations de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
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« L’augmentation de 187.000 emplois non agricoles, la hausse du taux de chômage et le ralentissement de la croissance des salaires en août sont autant d’éléments qui montrent que les conditions du marché du travail se rapprochent des normes prépandémiques », souligne Capital Economics. « Cela nous conforte dans l’idée que la prochaine action de la Fed sera une baisse des taux d’intérêt au cours du premier semestre de l’année prochaine », poursuit le think tank.
« Pour être clair, la Fed ne s’emballera pas avec le rapport d’aujourd’hui. Il s’agit simplement d’un rapport qui doit être répété à plusieurs reprises, mais il contient de nombreuses raisons d’être optimiste. S’il y avait encore un doute sur le fait que la Fed fera une pause en septembre, le rapport d’aujourd’hui met certainement fin à ce débat », développe de son côté Craig Erlam d’Oanda.
Renault plombé par UBS
Du côté des valeurs, Renault a souffert, perdant 6,25%, alors qu’UBS a dégradé son conseil sur la valeur à « vendre », s’inquiétant de la concurrence des acteurs chinois et de la valorisation de sa future filiale dédiée à l’électrique, Ampere.
Biomérieux a abandonné 1%, après avoir publié des résultats semestriels marqués par une nette chute de sa rentabilité, en raison de la hausse des coûts de marketing et des salaires.
A noter qu’avec son repli (-0,82%) LVMH est plus que jamais menacé par le danois Novo Nordisk pour le titre de plus importante capitalisation boursière européenne. Le groupe pharmaceutique est passé dans la matinée devant le spécialiste du luxe, selon Reuters. A la clôture, les deux entreprises étaient proches avec néanmoins un avantage pour le danois (395 milliards d’euros pour Novo Nordisk et 389 milliards pour LVMH).
Les groupes pétroliers et parapétroliers ont gagné du terrain, Vallourec prend 1,6% et TotalEnergies 1,4% alors que les cours de l’or noir progressent.
Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en novembre s’adjuge ainsi 1,4% à 88,04 dollars le baril tandis que celui d’octobre sur le WTI coté à New York prend 1,6% à 84,97 dollars le baril.
Selon l’AFP, le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a déclaré que les membres de l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole à laquelle s’ajoutent des pays alliés comme la Russie) étaient d’accord sur de nouvelles coupes de production.
Concernant les devises, l’euro recule de 0,5% à 1,0792 dollar.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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