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Le ministre de l’Économie recevra demain distributeurs et industriels. Bruno Le Maire leur a demandé ce mardi des efforts plus importants quant à la lutte contre l’inflation et menace de sanctionner ceux qui « ne jouent pas le jeu ».
À la veille de son entretien avec les acteurs de la Grande distribution, Bruno Le Maire donne le ton. Interrogé par la presse en marge de l’université d’été du Medef ce mardi, le ministre a salué la décélération des prix sur les produits alimentaires qui tient selon lui, en grande partie, à l’action du gouvernement. « Les prix commencent à décélérer parce que nous sommes intervenus: nous avons mis la pression sur les distributeurs et sur les industriels et nous allons continuer à le faire », promet-il.
Pour accélérer sur cette baisse de prix, qu’il définit comme sa « priorité absolue », le ministre a listé trois éléments sur lequel il leur demandera d’aller plus loin.
Il a souligné, tout d’abord, la nécessité « d’élargir le nombre de produits sur lequel les distributeurs industriels peuvent faire des efforts », évoquant une liste actuelle de 1000 produits.
Des engagements sur les prix « dans la durée »
Bruno Le Maire souhaite aussi qu’un plus grand nombre d’industriels s’engagent contre « la vie chère ». Jusqu’à maintenant, 35 acteurs du secteur ont pris des engagements auprès du gouvernement. Enfin, il a affirmé que ces derniers devaient prendre des engagements « sur la durée » pour offrir de la « visibilité » aux Français.
Et si certains « ne jouent pas le jeu », le ministre n’écarte pas la possibilité de mettre en œuvre des sanctions. Toutefois, le ministre précise qu’il n’inclut pas dans ces industriels récalcitrants les groupes en difficulté qui ont vu leurs marges fondre ou encore les entreprises fragilisées par la flambée des prix de l’énergie.
« L’arme fiscale si nécessaire »
Pour repérer ces éventuels bonnets d’âne, Bercy se basera sur le rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ainsi que sur celui de l’Inspection générale des finances (IGF).
« Si, sur la base de (ces travaux), nous constations des marges excessives et indues, je n’hésiterais ni à nommer les entreprises, ni à utiliser l’arme fiscale si c’était nécessaire », prévient-il.
« Je considère que les industriels et les distributeurs jouent le jeu dans leur très grande majorité », a-t-il nuancé, avant d’ajouter: « nos discussions sont positives et constructives mais on doit avoir des résultats encore plus visibles pour nos compatriotes ».
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