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L’accord conclu entre la direction du transporteurs américain et le syndicat prévoit une revalorisation du salaire horaire, la création de 7500 emplois à temps plein et la suppression des heures supplémentaires forcées.
La menace d’une grève s’éloigne défintivement pour UPS et ses employés. Les membres de la puissante organisation syndicale des Teamsters ont approuvé, avec un taux record de 86,3%, la nouvelle convention collective conclue par leurs représentants avec la direction du transporteur américain au cours de négociations tendues.
Le syndicat a annoncé mardi dans un communiqué que les Teamsters avaient « voté avec un score phénoménal de 86,3% la ratification de l’accord collectif le plus marquant de toute l’histoire d’UPS ».
Un niveau « historique » pour un tel contrat entre le syndicat et UPS, a-t-il souligné. Il s’agit de l’accord « le plus lucratif jamais négocié avec UPS », a relevé son président Sean O’Brien, cité dans le communiqué.
« Ce contrat va améliorer la vie de centaines de milliers d’employés », a-t-il affirmé, estimant que les Teamsters avaient « établi un nouveau standard et rehaussé la barre en matière de salaires, d’avantages sociaux et de conditions de travail dans le secteur de la livraison de colis ».
« Nos employés représentés par les Teamsters ont voté massivement pour la ratification de la nouvelle convention collective », a sobrement réagi UPS sur son site internet.
Revalorisation salariale et créations d’emplois
La convention prévoit une revalorisation du salaire horaire de 7,50 dollars sur la durée de la convention, dont 2,75 dollars dès 2023, et un salaire horaire minimum de 21 dollars pour les employés à temps partiel. L’accord inclut aussi la création de 7500 emplois à temps plein, le recrutement de 22.500 personnes pour les postes vacants, la suppression des heures supplémentaires forcées. Au total, selon le syndicat, il contient plus de 60 évolutions ou améliorations « et zéro concession de la part des employés de la base ».
Ce contrat a été annoncé le 25 juillet, soit quelques jours avant la date butoir du 31 juillet, et devait recevoir l’aval des 340.000 membres du syndicats pour pouvoir être appliqué. Ils ont voté entre les 3 et 22 août. Des sous-accords étaient également soumis aux votes et tous, à l’exception d’un en Floride qui concerne 174 membres, ont été acceptés.
La nouvelle convention collective, qui porte sur la période allant de 2023 à 2028, entrera en vigueur une fois que le problème local sera résolu, a fait savoir le syndicat. Le sous-accord de Floride sera « finalisé bientôt », a assuré UPS.
Après avoir entamé les discussions en avril, les deux parties les avaient suspendues début juillet, s’accusant mutuellement d’avoir quitté la table des négociations et faisant monter la pression de plusieurs crans. Une grève menaçait d’avoir des conséquences désastreuses pour l’économie américaine.
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