[ad_1]
Qui a les meilleures chances d’être investi Premier ministre ? Près d’un mois après les élections législatives du 23 juillet, la question reste sensible en Espagne.
Après avoir consulté les différents partis politiques, le roi d’Espagne s’est, pour sa part positionné. Felipe VI a désigné, ce mardi, le chef de la droite Alberto Núñez Feijóo pour tenter d’être investi Premier ministre par les députés, a annoncé la présidente socialiste de l’Assemblée, Francina Armengol.
Le souverain a, in fine, préféré sa candidature à celle du chef du gouvernement sortant, le socialiste Pedro Sánchez. La décision du souverain s’avérait particulièrement difficile, car aucun des deux hommes ne pouvait se prévaloir actuellement de la majorité requise.
Un échec assuré ?
« Je suis le candidat du parti qui a gagné les élections », plaidait, après sa rencontre avec le roi, Alberto Núñez Feijóo, qui revendiquait le droit de se présenter à un vote d’investiture. Son souhait est exaucé.
Le leader de la droite devra désormais affronter les députés. Au premier tour, la majorité absolue de 176 voix (sur un total de 350 députés) est requise, alors qu’une majorité simple suffit au second tour. Mais il ne devrait pouvoir disposer au maximum que de 172 voix : celles des 137 députés de son parti, le PP, plus les 33 de Vox, le parti d’extrême droite, et celles des députés de deux petits partis régionaux.
Soutien du parti socialiste
Pour son adversaire, le socialiste Pedro Sanchez, Alberto Núñez Feijóo n’a donc aucune chance de se voir investi. Après avoir longtemps estimé que le désigner pour se présenter devant les députés était une perte de temps, il a toutefois déclaré, ce mardi, ne voir aucune objection à sa désignation par le roi. « Quelle que soit la décision que prendra le chef de l’Etat, elle aura le soutien du Parti socialiste ouvrier espagnol », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, tout en répétant qu’un vote d’investiture du leader du PP serait « un échec ».
De son côté, Pedro Sanchez espérait pouvoir rallier à sa candidature les voix des députés des deux partis indépendantistes catalans, ERC et surtout Junts per Catalunya (JxCat), dont le leader Carles Puigdemont s’est exilé. Ces votes ont permis, jeudi dernier, l’élection à la présidence du Congrès de la socialiste Francina Armengol.
[ad_2]
Source link