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A terme, cinquante industriels participeront à l’effort collectif pour parvenir à réduire de 10% les prélèvements en eau du pays d’ici 2030, un des objectifs définis par le Plan eau.
Alors que la France se trouve au beau milieu d’un épisode de canicule, le gouvernement a publié la liste des douze premières entreprises qui seront accompagnées par l’Etat pour réduire significativement la quantité d’eau prélevée pour leur fonctionnement. A terme, cinquante sites industriels français « qui ont le plus grand potentiel de baisse de consommation » de la précieuses ressource, définis dans le cadre du Plan eau dévoilé en mars par Emmanuel Macron, prendront part au plan de sobriété.
Pour marquer le lancement de ce dispositif, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, et ses collègues de l’Industrie et de la Biodiversité, Roland Lescure et Sarah El Haïry, se rendent, ce lundi, en visite à Balan dans l’Ain sur le site du fabricant de plastique PVC Kem One. Cet industriel est l’un des cinquante qui s’engage à apporter sa pierre pour parvenir à réduire de 10% les prélèvements en eau du pays d’ici 2030, objectif fixé par le président de la République le 30 mars au lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes).
Plusieurs acteurs de la chimie s’engagent, comme le site de raffinage de TotalEnergies à Donges (Loire-Atlantique), mais également de la sidérurgie, avec ArcelorMittal à Dunkerque (Nord) et Florange (Moselle) ou encore de l’agroalimentaire, avec la coopérative laitière d’Isigny-sainte-Mère (Calvados).
Les plus gros consommateurs dans les zones en tension
Si l’industrie ne représente « que » 8% des prélèvements et 4% de la consommation en eau du pays, « il y a des territoires où un industriel peut représenter des volumes bien plus conséquents que la moyenne nationale », souligne une source gouvernementale.
Pour établir la liste des cinquante usines engagées qui doit être arrêtée d’ici la fin de l’année, « on a regardé quels étaient les sites gros consommateurs en eau, dans des territoires en tension sur la ressource et où, dans un dialogue préalable avec l’industriel, on pressentait des potentiels d’économies d’eau », a précisé cette source. L’Etat entend avant tout « accompagner » les industriels, notamment par le biais des agences de l’eau, pour « faciliter le co-financement d’études, faciliter le co-financement de la mise en oeuvre des solutions trouvées, et faciliter la mise en oeuvre administrative de ces solutions ».
Sur le plan financier, « on ne crée pas de dispositif ad hoc », mais la révision à la hausse de 475 millions d’euros du budget annuel des agences de l’eau, annoncée le 30 mars, « participe à cette montée en puissance » de l’accompagnement des industriels, a précisé la source.
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