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Depuis quelques mois, les comptes à terme proposés par les banques gagnent en popularité grâce à une rémunération plus généreuse.
La décision a déçu les épargnants. Contrairement à ce qui était attendu, le taux de rémunération du Livret A, qui aurait dû grimper à 4,1% au 1er août si la formule de calcul traditionnelle avait été respectée, restera bloqué à 3% jusqu’en… 2025. Un choix assumé par la Banque de France et le ministère de l’Economie pour ne pas pénaliser le financement du logement social.
Liquide et sans risque, le Livret A conserve malgré tout son intérêt. Mais d’autres placements aux caractéristiques semblables peuvent aussi permettre de faire fructifier son épargne sans craindre de perdre sa mise. A commencer par le Livret d’épargne populaire dont la rémunération est fixée à 6%. Particulièrement intéressant, le LEP est toutefois réservé aux revenus modestes et son plafond est limité à 7700 euros. D’ailleurs, parmi les détenteurs de ce livret d’épargne populaire, 47% affichaient fin 2022 un solde supérieur, du fait des intérêts accumulés.
Parmi les autres placements sans risque figurent aussi le Plan épargne logement (PEL) et l’assurance vie en fonds euros, chacun avec ses avantages et ses inconvénients. Longtemps oublié, un autre produit d’épargne s’offre une seconde vie depuis la remontée des taux d’intérêt: le compte à terme.
Qu’est-ce que le compte à terme?
Le CAT est un compte d’épargne à capital garanti, donc sans risque, proposé par les banques. Depuis plusieurs mois, ce placement dont le rendement est, comme le Livret A, dopé par la hausse des taux d’intérêt gagne en popularité avec un encours total de 114 milliards d’euros en juin, contre 80 milliards en janvier, selon la Banque de France.
Toute personne majeure peut en ouvrir un, sans avoir à payer de frais ni lors de la signature ni après. Le contrat rédigé par la banque doit mentionner la durée durant laquelle l’épargne sera bloquée (entre un et trois ans en moyenne), le montant minimum et maximum de versement ainsi que le niveau des intérêts.
Attention, aucun versement complémentaire au dépôt initial n’est possible durant la durée du contrat. En théorie, les retraits sont également interdits: la somme placée à l’ouverture est immobilisée sur le compte jusqu’à échéance. Un épargnant qui aurait besoin de récupérer sa mise plus tôt que prévu peut toutefois la réclamer mais cela entraînera des pénalités de sortie anticipée sur la rémunération ainsi que la clôture du compte.
Quelle rémunération?
Les taux d’intérêt des contrats à terme sont fixés par les banques. Plusieurs contrats existent: à taux fixe, à taux progressif (la rémunération progresse avec le temps) ou à taux variable.
Avec la remontée des taux, certains établissements proposent en ce moment un rendement bien plus attractif qu’il y a encore quelques mois. Distingo Bank promet par exemple à ses clients déjà titulaires d’un Livret d’épargne chez elle une rémunération brute de 3% pour l’ouverture d’un compte à terme « Green » d’une durée d’engagement de 10 mois. Pour un versement minimum de 1000 euros, la banque propose aussi des comptes à terme un peu plus longs et donc mieux rémunérés: un an (3,1%), 2 ans (3,15%) ou 3 ans (3,2%).
De son côté, Boursorama propose à ses clients un CAT avec un taux annuel brut de 3% sur 12 mois et 3,5% sur 18 mois pour un dépôt minimum de 5000 euros, sans plafond de versement. Les clients de Monabanq peuvent quant à eux opter pour un compte à terme à taux progressif avec une rémunération brute à 1,5% la première année, 2,5% la deuxième, 3% la troisième, 3,5% la quatrième et enfin 4,5% la cinquième année. A condition de verser au minimum 3000 euros à la souscription.
Quelle fiscalité?
Sachant que le ralentissement de l’inflation est susceptible de faire baisser le taux du Livret A à compter de 2025, ouvrir un CAT dont le rendement est connu à l’avance peut se révéler un pari gagnant, à condition d’être prêt à immobiliser cette épargne pendant un certain temps.
Il est toutefois préférable de considérer le compte à terme comme un produit complémentaire aux livrets d’épargne réglementé plutôt que comme une alternative. Car contrairement au Livret A ou au LEP, les intérêts du CAT sont fiscalisés. Ceux-ci sont en effet soumis au prélèvement forfaitaire unique (12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% au titre des prélèvements sociaux) ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu si cette option est plus avantageuse.
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