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Un candidat qui semble s’amuser en campagne aux Etats-Unis, cela n’est pas si fréquent. Samedi, lors de la « State Fair » de l’Iowa où il venait chercher de futurs suffrages, Vivek Ramaswamy a pris le micro pour reprendre du Eminem ( « Lose Yourself »), quand les autres candidats interrogés sur leur chanson préférée citaient plus volontiers les standards de l’Americana… L’occasion, pour l’entrepreneur de tout juste 38 ans, de marquer sa différence générationnelle et d’appeler clairement au changement.
Inconnu du grand public, jamais élu, Vivek Ramaswamy a trouvé son mot-clé pour la campagne : « Truth » (Vérité), qu’il décline façon Déclaration d’indépendance sur du papier faussement vieilli dans ses tracts de campagne. Et il trace sa route : il ne rassemble sur son nom que 6 % des suffrages, mais il a grimpé à la troisième place derrière Donald Trump (54 %) et Ron DeSantis (15 %), selon Real Clear Politics. Soit devant l’ancien vice-président Mike Pence ou les ex-gouverneurs Nikki Haley et Chris Christie. Il avance un autre chiffre à ses yeux plus prometteur : 40 % de ses donateurs ont donné pour la première fois, signe selon lui d’une demande forte en faveur d’un renouvellement de génération.
Fondateur d’une biotech
« Je ne suis pas un politicien, je suis un créateur d’entreprise », répète-t-il pour se démarquer. Fils d’immigrés indiens, élevé à Cincinnati (Ohio), il a étudié dans deux universités de l’Ivy League (la biologie à Harvard et le droit à Yale), avant de travailler dans un hedge fund, ces fonds qu’il critique désormais.
Il a surtout fondé Roivant Sciences, une biotech qui traque les molécules délaissées pour relancer des recherches et les commercialiser, pour laquelle le fonds japonais Softbank a conduit un tour de table à plus de 1 milliard de dollars en 2017. Depuis son introduction en Bourse fin 2020, le cours de Roivant a pris 80 %.
Vivek Ramaswamy a depuis fondé un gestionnaire d’actifs, Strive, qui investit essentiellement de manière passive en répliquant des indices boursiers . En critiquant les normes ESG (environnement, social, gouvernance) associées à la gauche : « si c’est un acronyme, c’est parce qu’ils veulent que ça ait l’air ennuyant », mais c’est pour mieux « utiliser votre argent pour imposer un agenda par des moyens détournés », a-t-il expliqué samedi devant les futurs électeurs des primaires républicaines.
Vivek Ramaswamy évite de critiquer Donald Trump et trouve que tous les candidats ont des mérites. Mais il promet s’il était élu de démanteler le FBI, le département de l’Education, les services fiscaux et les Centres de prévention des maladies (CDC). Vivek Ramaswamy appelle ainsi à la « révolution » plutôt qu’à la réforme, mais avec le sourire.
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