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Simple respiration ou amorce d’un retournement plus inquiétant ? La croissance des dividendes devrait connaître un net coup de frein au niveau mondial cette année, selon les prévisions de S&P Global à la fin du premier semestre. Le groupe s’attend à une stabilité des versements en 2023, à 2.091 milliards de dollars au niveau mondial. Une croissance nulle représenterait le pire millésime des dix dernières années, en dehors du choc exceptionnel lié à la pandémie (-7 % en 2020).
Les versements des entreprises asiatiques et des pays émergents devraient même être en baisse cette année. La prudence des sociétés chinoises cotées à Hong Kong et la chute attendue des dividendes versés par la major pétrolière brésilienne Petrobras sont les principaux responsables de ce recul. La générosité croissante des sociétés japonaises, poussées par des campagnes activistes à rendre davantage de liquidités à leurs actionnaires, devrait toutefois permettre de compenser en partie ces baisses.

L’Europe s’oriente vers un nouveau record
L’Europe boursière tire néanmoins son épingle du jeu. Les entreprises du Vieux Continent devraient ainsi augmenter leurs dividendes de 5 % en moyenne cette année, à 511 milliards de dollars, un nouveau record historique. La situation est cependant très hétérogène selon les pays. La Suède (-19 %) et le Royaume-Uni (-6 %) sont pénalisés par les difficultés du secteur immobilier et des matières premières.
L’Allemagne (+24 %) profite pour sa part du regain de profitabilité des constructeurs automobiles, tandis qu’en Espagne (+20 %) et en Italie (+17 %), ce sont les banques qui alimentent la croissance des dividendes. Ces deux secteurs affichent les plus fortes croissances des dividendes au niveau mondial, de +11 % pour les banques et de +51 % pour les constructeurs automobiles. Ce qui devrait se traduire en France par une hausse de 10 % des dividendes, à 80 milliards de dollars.
Le rythme de croissance est plus modéré outre-Atlantique, à 3 % seulement en 2023, ce qui reste suffisant pour établir, là aussi, un nouveau record à 718 milliards. Les sociétés pétrolières, toujours très généreuses avec leurs actionnaires, ont limité la casse avec un recul de 6 % des dividendes malgré la baisse du prix du baril. Une baisse entièrement liée à la chute des dividendes exceptionnels, qui devraient être divisés par deux cette année, alors que les dividendes ordinaires devraient croître de 11 %.
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