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(BFM Bourse) – S&P Global Ratings a placé la note de crédit du groupe de services numériques sous surveillance avec une implication négative. Ce qui signifie que l’agence de notation prévoit de dégrader d’un cran la notation de crédit long terme d’Atos, dans les prochains mois.
Alors que la direction d’Atos pourrait être inquiétée par une plainte d’un groupe d’actionnaires , une autre menace plane sur le groupe informatique. S&P Global Ratings a en effet placé jeudi soir la note de crédit de long terme « BB » de l’entreprise de services numériques sous surveillance, avec implication négative. L’agence de notation justifie cette décision sur Atos à la suite des dernières annonces concernant la restructuration du groupe.
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Début août, Atos a officialisé son projet de cession de Tech Foundations, sa division regroupant ses activités historiques d’infogérance, à EP Equity Investment, le fonds d’investissement du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.
« Un lourd endettement »
En plus de cette cession, Atos compte en effet se restructurer autour de sa filiale Eviden, qui regroupe les métiers en croissance (transformation numérique, big data, cybersécurité, supercalculateurs) de l’entreprise française. Et pour marquer cette étape importante de cette transformation, Atos prendra donc le nom d’Eviden. C’est cette entité qui est appelée à présenter « un lourd endettement », souligne S&P avec un multiple de dette sur EBITDA (excédent brut d’exploitation) supérieur à 6 en 2023.
Dans ce contexte, l’agence de notation prévoit d’abaisser d’un cran à « BB-« , la note de crédit long terme d’Atos une fois que la scission entre Tech Foundations et Eviden sera finalisée. Soit dans les six à neuf prochains mois, ajoute S&P.
Le plan de restructuration d’Atos suscite beaucoup d’interrogations et ne remporte pas l’adhésion du marché. Plusieurs analystes de la place avaient notamment pointé une incertitude massive sur la dilution liées aux deux levées de fonds associées à l’opération de scission.
La restructuration d’Atos a même pris un tournant politique. Des parlementaires du parti les Républicains s’étaient fendus d’une tribune publiée dans le Figaro, appelant à maintenir Atos « sous le giron français ». Ils s’étaient émus de la prochaine arrivée au capital de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky dans Eviden, l’entité regroupant les activités très sensibles et stratégiques des supercalculateurs, jugées essentielles à la dissuasion nucléaire tricolore.
A la Bourse de Paris, le titre Atos perd 1,55% à 7,26 euros vendredi vers 10h20, portant à 50 % son repli depuis la publication de ses comptes semestriels, le 28 juillet dernier.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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