Immobilier: à Paris, « c’est le moment d’acheter »

Mickael Abitbol, fondateur de Moriss Immobilier, était l’invité de BFM Business ce vendredi. Et il a voulu donner une note d’optimiste aux acheteurs parisiens.

Certes le marché immobilier est difficile en ce moment, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a rien à en tirer. Voilà en substance le message qu’a fait passer ce vendredi Mickael Abitbol, fondateur de Moriss Immobilier, sur BFM Business. « Aujourd’hui on constate qu’on a moins d’acheteurs, que les gens négocient les prix », reconnait-il. Mais il ajoute que si les biens traditionnels ont plus de difficultés à sortir, « les biens qualitatifs trouvent preneurs « .

« Ceux qui résistent vraiment mieux sont les biens en étages élevés ou avec un extérieur car ce sont des biens rares à la vente ou des biens dans des endroits qui restent des arrondissements privilégiés », poursuit le professionnel.

Autre type de biens qui se vend: les petits appartements. « Aujourd’hui les petites surfaces trouvent preneurs car ce sont des biens qui sont intéressants en terme de rentabilité, malgré la hausse des taux on avoisine les 6-7% de rentabilité nette donc on trouve preneur », précise Mickael Abitbol.

« Il y a l’embarras du choix »

Mickael Abitbol note « un marché qui se corrige ». « On est sur un marché qui stagne, les acheteurs ont l’embarras du choix », résume-t-il.

C’est pourquoi, selon lui, « c’est le moment d’acheter, il y a des opportunités immobilières ».

Et il explique: « il y a l’embarras du choix sur le marché. C’est vrai que les taux ont augmenté mais un acheteur assez malin qui est prêt à prendre en considération cette baisse de marché, il peut acheter à un prix qui est relativement intéressant et se faire refinancer dans quelques années son taux d’emprunt. Ça peut être vraiment très très intéressant d’acheter ».

Pour le fondateur de Moriss Immo, « à la rentrée, on aura des opportunités de marché en terme de prix au mètre carré. Les banques vont redynamiser le marché ». Mais surtout, il pense qu’à « Paris, on a atteint un pic en terme de baisse de prix ».