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Le mois de juillet, mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, vient de s’achever et août semble se poursuivre sur le même registre. L’Iran a déclaré mardi premier août deux jours fériés pour la fonction publique et les banques afin de compenser les effets d’une vague de chaleur inédite, avec des températures qui vont dépasser les 40 °C dans les prochains jours. Téhéran devrait connaître 39 °C dès mercredi. Le ministère de la Santé a par ailleurs appelé la population à rester chez elle entre 10 heures et 16 heures, et indiqué que les hôpitaux seraient en état d’alerte maximale. Selon le porte-parole du ministère, Pedram Pakain, le nombre de coups de chaud signalés ces derniers jours est déjà « alarmant ».
L’Iran souffre en effet depuis plusieurs semaines de températures anormalement élevées, en particulier dans le sud du pays où la ville d’Ahvaz a notamment enregistré des températures dépassant 51 °C cette semaine. Face à cette chaleur inédite, le gouvernement a déjà décidé de modifier les horaires de travail des fonctionnaires depuis le mois de juin pour leur permettre de commencer leur journée plus tôt et pour économiser de l’énergie.
Milliers de personnes admises à l’hôpital
La province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran, fait partie des régions qui souffrent le plus de la chaleur, avec un millier de personnes admises à l’hôpital ces derniers jours en raison de problèmes liés à la hausse des températures et à des nuages de poussière, selon l’agence officielle IRNA. Cette région est également en proie depuis longtemps à des coupures d’eau, à l’origine de tensions sociales. Lundi, des manifestants ont protesté contre une baisse de débit dû à la présence d’un barrage situé en amont, en Afghanistan, a rapporté l’agence Tasnim.
L’Iran, qui compte plus de 85 millions d’habitants, est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique. Comme d’autres pays de la région, il a subi depuis de nombreuses années des épisodes de sécheresses et des vagues de chaleur qui devraient s’accentuer sous l’effet du réchauffement. Il est également coutumier des inondations , rendues plus dévastatrices quand des pluies torrentielles s’abattent sur un sol asséché.
Avec l’AFP
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