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Publié le 28 juil. 2023 à 12:14Mis à jour le 30 juil. 2023 à 16:17
Face aux tensions provoquées par l’extension de la zone à faible émission londonienne, la justice a tranché. La Haute Cour de Londres a validé vendredi la décision du maire de la ville, le travailliste Sadiq Khan, d’étendre à l’ensemble de l’agglomération les pénalités infligées aux véhicules polluants. Le schéma doit entrer en vigueur au 29 août et impose aux automobilistes une charge de 12,50 livres par jour, si leur véhicule ne répond pas aux normes récentes.
Cette zone à faible émission, dite Ulez (pour « Ultra low emission zone »), existe depuis 2019. Son extension au Grand Londres s’oppose à des résistances dans les municipalités moins bien desservies par les transports en commun, où ménages et entreprises n’auront pas toujours les moyens de changer leur véhicule. Cinq communes de l’agglomération avaient déposé un recours devant la Haute Cour des Londres afin de suspendre cette décision.
Le juge a estimé que cette extension « relevait des pouvoirs du maire de Londres », ce que contestaient les communes en question, et que la consultation sur le projet avait bien respecté la loi. Sadiq Khan s’est félicité de cette « bonne nouvelle ». « Cela signifie que nous pouvons continuer à assainir l’air dans la banlieue de Londres », a-t-il réagi.
Débat sur l’agenda climatique
Ce verdict intervient alors qu’il y a débat, au Royaume-Uni, sur l’opportunité de poursuivre l’agenda climatique en pleine crise du pouvoir d’achat . L’élection partielle à Uxbridge, ancienne circonscription de Boris Johnson, a eu l’effet d’un électrochoc. Contre toute attente, les travaillistes ont perdu ce scrutin à une courte majorité , pénalisés par les débats sur la ZFE, très impopulaire dans cette circonscription.
Depuis, le Premier ministre Rishi Sunak envisage de revenir en partie sur le calendrier adopté par son prédécesseur Boris Johnson, concernant notamment l’interdiction de la vente de voitures thermiques ou la fin des chaudières à gaz.
Ce week-end, dans la presse, Rishi Sunak a d’ailleurs promis d’agir de manière « pragmatique et proportionnée » contre le réchauffement climatique. Il n’hésite pas à soutenir les nouveaux projets d’énergies fossiles et à se poser en défenseur des automobilistes. « Il est absolument insensé, comme le suggère le parti travailliste, d’interdire le pétrole et le gaz de la mer du Nord », a insisté le leader conservateur.
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