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(BFM Bourse) – L’indice parisien a terminé en nette baisse, pénalisé par plusieurs publications d’entreprises décevantes. Stellantis a toutefois fait honneur à son rang. Le CAC 40 termine en baisse de 1,35% mercredi soir.
Séance difficile ce mercredi pour la Bourse de Paris. Le CAC 40 a terminé en baisse de 1,35% à 7315,07 points, en attendant fébrilement la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) dans maintenant moins de trois heures.
Le marché a pris pour acquis une hausse des taux directeurs de 25 points de base, soit 0,25%. Mais toute la question sera de savoir si ce relèvement est le dernier de la Fed. La conférence de presse de son président, Jerome Powell, sera dans cette optique très suivie.
La Banque centrale européenne (BCE) suivra demain, avec une décision sur ses taux d’intérêt attendue dans l’après-midi. Là encore une hausse de 25 points de base est quasi certaine.
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Wall Street en (léger soutien)
Mais pour la suite « malgré une inflation qui reste bien trop élevée, la BCE devrait sûrement prendre acte de la décélération plus rapide qu’anticipé de l’activité économique dans la zone et modérer son ton quant à la poursuite du resserrement. Aussi, vu l’évolution des conditions de crédit qui restent restrictives, tel que montré par la dernière enquête auprès des banques de la zone, la BCE doit être satisfaite de voir que la transmission du resserrement monétaire se transmet bien à l’économie réelle », développe Sebastian Paris Horvitz, de LBPAM.
Si le CAC 40 a souffert tout au long de la séance, il a un peu limité ses pertes après l’ouverture hésitante de Wall Street, où le Dow Jones est stable et le S&P 500 ne perd que 0,2% malgré la chute de 4,6% de Microsoft, la deuxième plus importante capitalisation au monde derrière Apple. Les résultats trimestriels du géant de l’informatique ont été sanctionnés, en raison de perspectives décevantes pour les services de cloud.
Surtout, l’indice parisien a été pénalisé par plusieurs publications décevantes, y compris des poids lourds de la cote.
C’est le cas de LVMH, la plus importante capitalisation boursière de la place parisienne, qui a perdu 5,15%, en raison de résultats semestriels marqués par un tassement de la croissance aux Etats-Unis et par une rentabilité inférieure aux attentes. LVMH a entrainé avec lui Hermès (-2,4%) et Kering (-1,8%).
Orange a également passé une mauvaise séance (2,1%) avec des résultats là encore sanctionnés. Le bénéfice net a notamment fondu en raison d’une provision liée à la réforme des retraites.
EssilorLuxottica a cédé 2,4% alors que son activité a ralenti au deuxième trimestre en Amérique du Nord.
A contrario, Stellantis est parvenu à gagner 2,7% dans ce marché baissier, grâce à des résultats semestriels de très haut vol, marqués par une marge opérationnelle courante impressionnante à 14,4%.
Longtemps en tête du CAC 40 grâce à une activités satisfaisante au deuxième trimestre, Worldline a vu sa hausse fondre comme neige au soleil dans l’après-midi et termine sur une progression de 0,3%.
Hors CAC 40, le fabricant d’emballages en verre Verallia signe un beau carton (+7,3%). Le groupe a relevé son objectif de marge à l’issue d’un excellent premier semestre.
A l’opposé, Ipsos a perdu 7,3% après avoir vu son activité reculer de 1,1% en données comparables sur les six premiers mois de l’année.
Sur les autres marchés, l’euro reprend 0,16% face au dollar à 1,1074 dollar avant les réunions des banques centrales. Les contrats pétroliers repartent à la baisse. Le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord pour livraison en septembre cède 0,12% à 83,15 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI est en baisse de 0,2% à 79,44 dollars le baril
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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