Remaniement: Élisabeth Borne réunira tout son gouvernement lundi matin à Matignon

Lors du premier Conseil des ministres après le remaniement, Emmanuel Macron a défendu « l’efficacité » d’Élisabeth Borne à Matignon puis fixé les quatre « urgences » de l’été pour le gouvernement.

La Première ministre réunira d’ailleurs tous ses ministres lundi matin à Matignon pour un séminaire de travail.

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Élisabeth Borne se rendra au Havre mardi et rencontrera Édouard Philippe, a annoncé Matignon.

« Lors de ce déplacement, la Première ministre détaillera les ambitions du Gouvernement en matière d’investissement sur la plateforme du Havre, afin de rendre notre industrie plus verte et compétitive », détaille un communiqué.

« L’immigration n’est pas un problème », a assuré sur BFMTV Sabrina Agresti-Roubache, nommée jeudi secrétaire d’État chargée de la Ville.

Elle répondait à la députée RN Laure Lavalette, qui affirmait que la nouvelle membre du gouvernement « faisait les mêmes constats que Marine Le Pen » sur l’immigration.

Sabrina Agresti-Roubache, nommée jeudi secrétaire d’État chargée de la Ville, affirme sur BFMTV que « la réponse sécuritaire était nécessaire » après les émeutes.

« Les Français ont demandé plus de sécurité, d’autorité et de fermeté », juge-t-elle.

INFO BFMTV. La Première ministre Élisabeth Borne réunira son nouveau gouvernement lundi matin, à Matignon.

Le maire de Neuilly-sur-Marne Zartoshte Bakhtiari (divers droite) a vivement critiqué la prise de parole d’Emmanuel Macron en ouverture du conseil des ministres.

L’élu, dont la commune a été frappée par les émeutes, a regretté l’absence de propos forts contre les violences et en soutien des maires. « On a une politique de l’incantation permanente (…) il n’y a rien de concret », a-t-il regretté.

Zartoshte Bakhtiari a réclamé « l’autorisation de l’utilisation de drones par les policiers » mais aussi une « réflexion profonde sur l’éducation » pour « transmettre ce qui fait Nation ».

Les émeutes doivent « nous interroger sur le respect de l’autorité », a lancé Gabriel Attal à La Verrière (Yvelines) qui a vu deux de ses écoles brûlées lors des émeutes.

« Je saurai me montrer ferme sur ce sujet », a encore expliqué le nouveau ministre de l’Éducation nationale.

Gabriel Attal consacre son premier déplacement de ministre de l’Éducation nationale à La Verrière, une commune des Yvelines qui a vu deux écoles brûlées pendant les nuits d’émeutes.

« C’était très important pour moi de venir. Les familles, les élus ont été profondément traumatisées », a jugé au micro de BFMTV celui qui a connu une ascension fulgurante.

Bruno Retailleau dénonce sur son compte Twitter « l’abîme » entre « les mots et les actes » d’Emmanuel Macron, après sa prise de parole lors du Conseil des ministres.

« Je ne pense pas qu’on puisse tenir bien longtemps comme cela », a estimé le patron des sénateurs LR pour qui « la France s’enfonce ».

Nommé hier ministre de l’Éducation nationale, après une ascension fulgurante, Gabriel Attal se rend cette après-midi dans l’académie de Versailles (Yvelines) pour visiter le chantier d’une école à La Verrière endommagée lors des émeutes.

On vous explique ici le parcours du jeune homme qui est devenu le plus jeune ministre de toute la 5ème République à la tête de ce ministère à haut risque.

« C’est la meilleure réponse à ceux qui s’inquiétaient de savoir si nous étions en capacité de faire fonctionner le Parlement ». A l’issue du Conseil des ministre, Olivier Véran félicite l’adoption de 49 lois depuis le début de la nouvelle législature. Et « quasiment toutes, sans avoir recours à la Constitution », et notamment au 49, a salué le porte-parole du gouvernement.

Façon de défendre la capacité de son camp à agir, malgré sa position de majorité relative à l’Assemblée nationale.

« Notre pays avance avec un cap et une ambition, celle d’améliorer concrétement la vie des Français », déclare Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que le président de la République n’a tiré « aucune leçon » des « mois de crises (retraites, violences urbaines). »

« Là où il faudrait apaiser, écouter, négocier et fédérer pour sortir de la crise démocratique, n’a qu’une réponse à la bouche: la ‘marche forcée' », fustige le député de Seine-et-Marne, voyant en cette politique « le liberalisme autoritaire au service de l’injustice ».

Au tour de Sandrine Rousseau de réagir à la prise de parole du président de la République. « Le monde d’Emmanuel Macron est fascinant : pas de crise écologique, ni sociale, ni sociétale, pas d’extrême droite », ironise la députée écologiste de Paris.

Tout en dénonçant une « mise au pas des pauvres ».

Le député insoumis Thomas Portes réagit à la prise de parole d’Emmanuel Macron, évoquant sur BFMTV « une ambiance de fin de règne avec un président de la République retranché à l’Élysée autour de ses derniers fidèles ».

« Ce n’est pas une remaniement mais un resserrement autour d’Emmanuel Macron », insiste-t-il.

« Celles et ceux qui sont entrés dans ce gouvernement sont les plus radicalisés, celles et ceux qui sont prêts à tout pour le défendre. »

« Remaniement, discours de Macron, plus rien n’impacte », écrit Jean-Luc Mélenchon sur Twitter après la prise de parole du président de la République en ouverture du Conseil des ministres.

« La macronie au fil de l’eau dérive aux hasards des humeurs du monarque présidentiel », tacle encore le leader de La France insoumise.

Le président a fini son propos liminaire qui a duré une vingtaine de minutes.

Emmanuel Macron appelle les ministres à « l’exigence et l’exemplarité.

« Être ministre, c’est diriger son administration (…), ce n’est pas parlé dans le poste », a lancé le président leur demandant d’être à « la tâche ».

Emmanuel Macron a lancé un message de travail à ses ministres, les appelant à « changer la vie en vrai ».

Après les émeutes urbaines, Emmanuel Macron s’inquiète d’un « risque de fragmentation ».

Le président a appelé « à l’autorité, au respect, espérance légitime.

À presque un an jour pour jour du début des Jeux Olympiques à Paris, Emmanuel Macron décrit « la fierté inédite » des Français à accueillir cet évènement.

« Il va falloir répondre aux urgences » dans les quartiers, après plusieurs nuits d’émeutes liées à la mort de Nahel début juillet.

« Nous utilisons la Constitution avec exigence, respect mais détermination », juge le président en évoquant le recours au 49.3 en avril pour faire adopter sans vote la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

« Nous avons avancé à marche forcée sur l’ordre républicain », se félicite le président, en citant « le doublement » du budget des Armées.

« Nous croyons au travail et au mérite », avance le président devant ses ministres réunis pour la première fois depuis le remaniement.

Emmanuel Macron assure avoir « posé les jalons d’une transformmation profonde de notre système scolaire » tout en citant des pistes « d’amélioration » comme Parcoursup.

« Le cap est clair et simple, celui de l’indépendance du pays ppour pouvoir consolider un modèle plus juste », lance le président.

Emmanuel Macron « réaffirme sa confiance » à Élisabeth Borne en défendant « un choix fort » fait en juin 2022, après sa réélection.

Emmanuel Macron défend le fait d’avoir maintenu à son poste Élisabeth Borne lundi soir.

« J’ai choisi la continuité et l’efficacité en réaffirmant clairement le choix de ma Première ministre », explique le président.

Quelques heures après avoir mis fin au suspense du remaniement, Emmanuel Macron commence à s’exprimer devant le nouveau gouvernement.

C’est le dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale. Le président qui n’a pas pris la parole à l’occasion du 14-Juillet pour faire un bilan des « 100 jours », devrait également s’exprimer prochainement dans la presse.

Le nouveau gouvernement arrive quasiment au complet à l’Élysée pour le premier Conseil des ministres depuis le remaniement.

Emmanuel Macron s’exprimera au début de la réunion.

En pleine passation de pouvoir à Bercy, Bruno Le Maire a salué l’arrivée de son nouveau ministre délégué aux Comptes, Thomas Cazenave, en remplacement de Gabriel Attal.

« Il a toutes les qualités pour remplir cette mission. Sa première qualité, c’est d’être bordelais », a lancé le ministre de l’Économie.

« Je sais que les gens du sud-ouest sont francs, tenaces, sages », a encore jugé Bruno Le Maire.

La député insoumise Aurélie Trouvé s’exprime sur BFMTV.

Pour l’ancienne co-présidente d’Attac, le nouveau gouvernement est une « radicalisation de la macronie ». Elle évoque un « resserrement du noyaux dur, du cecle le plus proche ». Et tacle encore:

« On est plus dans le cercle familial que dans l’ouverture. »

Elle dénonce également le manque « d’expertise » de certains nouveaux membres du gouvernement, comme Aurore Bergé, aux Solidarités, ou Philippe Vigier aux Outre-mer.

Aurélien Rousseau rend hommage à son prédécesseur, « un ministre qui a fait bouger les lignes », qui « aurait pu flancher mais n’a pas flanché » et dont il salue « l’absolue admiration ».

« Le ministère de la Santé est aussi un ministère des crises, parce que depuis plusieurs années maintenant le monde de la santé traverse des crises au-delà du Covid », relève Aurélien Rousseau.

« Il y a urgence à donner à voir du concret, urgence à voir les changements pour les soignants, pour les soignés, dans les services, dans les cabinets médicaux », développe-t-il.

Au tour d’Aurélien Rousseau de s’exprimer, après que François Braun l’a salué en conclusion de son discours, évoquant un « homme qui connaît parfaitement notre système ».

« C’est avec beaucoup d’émotion que l’on pénètre dans ses murs à chaque fois », introduit l’ex-directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, qui évoque plusieurs de ses prédécesseurs.

« Ce ministère, j’en connais très intimement la force, la solidarité, le courage », dit l’ancien directeur de l’ARS Île-de-France.

« Je suis un membre de la société civile, ce n’est pas une maladie honteuse et je revendique haut et fort », déclare François Braun.

« Si on qualifie parfois le monde politique de rude », elle est « relative » quand « vous la comparez à la vie, à la souffrance que côtoient quotidiennement les soignants », poursuit l’ex-urgentiste.

« Malgré les crises (…), nous avons réussi à faire évoluer les mentalités vers un système de santé rénové et à développer l’ébauche d’une culture de la prévention », se félicite François Braun.

« La pente est rude, le chemin encore long, la destination encore trop floue pour certains et j’en accepte une part de responsabilité », ajoute-t-il, se disant « convaincu que nous sommes dans la bonne direction. »

« Un homme envoutant, enthousiasmant, qui a conduit notre pays à travers une crise inédite ». François Braun salue Emmanuel Macron et déclare:

« Je veux ici, sans flagornerie remercier le président de la République, de m’avoir donné l’opportunité de me mettre au service des citoyens. »

La passation de pouvoir entre François Braun et Aurélien Rousseau a lieu en ce moment au ministère de la Santé.

« Félicitations pour votre nomination qui témoigne de votre engagement constant pour le service public », dit François Braun à son successeur.

« Je me demande encore ce qui a poussé un urgentiste de province à s’embarquer dans cette aventure », déclare-t-il également.

Le gouvernement se « rétrécit », avec sa nouvelle composition, estime Sébastien Chenu, député RN du Nord, sur BFMTV-RMC.

« On voit bien que les gens qui entrent au gouvernement sont les fidèles de la macronie », dit-il, citant « tous ces députés qui ont souvent parlé fort pour défendre Emmanuel Macron ».

Invité de BFMTV-RMC, Sébastien Chenu s’exprime sur le rameniement du gouvernement annoncé ce jeudi. Le député du RN tance l’exécutif:

« Même quand on attend rien avec eux on est déçu. » « C’est vraiment un coup d’épée dans l’eau ce remaniement », dit-il, même s’il se satisfait du départ de Pap Ndiaye, remplacé par Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale.

Invité d’Europe 1, Jean-François Copé revient sur le remaniement du gouvernement annoncé ce jeudi. « Pour moi, il n’y a qu’un seul fait marquant, c’est la reprise en main du ministère de l’Éducation nationale », par Gabriel Attal, indique le maire LR de Meaux.

Sa « nomination » est « une manière de dire que ça suffit. Maintenant, il faut reprendre en main cette maison avec ses dizaines de milliers d’enseignants qui sont en désespérance parce qu’il n’y a plus de feuille de route », ajoute l’ex-patron de l’UMP, qui évoque également une « dérive par rapport à la laïcité » ou des « tendances wokistes ici ou là ».

« Aurélien Rousseau connaît parfaitement les sujets de santé », salue Olivier Véran sur France concernant l’ex-directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, nommé ministre de la Santé.

« C’est quelqu’un qui a une vraie pensée sociale », salue également Olivier Véran.

« Sa feuille de route elle est claire: que les urgences tournent, que tous les patients en affection longue durée aient accès à un soignant référent et continuer de donner envie aux infirmières, aux aides-soignants de travailler dans les hôpitaux », conclut-il.

« Certains parlent de remaniement, d’autres d’ajustement, moi je parle de renforcement », indique Olivier Véran sur France 2, au lendemain de la composition de la nouvelle équipe gouvernementale d’Élisabeth Borne.

« Renforcement parce que vous avez au sein du nouveau gouvernement des élus d’expérience et de terrain », a-t-il précisé. « Il y a un retour du politique renforcé au sein de ce gouvernement ».

En Conseil des ministres ce vendredi à 11h, « il y aura une prised’images et les Français pourront entendre les mots du président de la République », précise Olivier Véran sur France 2, alors qu’une prise de parole du chef de l’État est prévue.

« Je pense qu’il est important que le président de la République puisse poser des mots sur la séquence que nous venons de vivre et sur la nouvelle composition de ce gouvernement », ajoute le porte-parole du gouvernement. Sans donner davantage de précisions sur le contenu de l’expression d’Emmanuel Macron.

Un banc de touche qui se tarit. Après des semaines de rumeurs de remaniement, ce sont principalement des députés qui sont entrés au gouvernement, d’Aurore Bergé aux Solidarités en passant par les députés Thomas Cazenave à Bercy ou Philippe Vigier aux Outre-mer, loin des promesses de renouvellement avancées par le président lors de son élection en 2017.

Pour expliquer ce casting, beaucoup pointent du doigt une fonction qui serait devenue peu attractive.

« C’est fini, ça ne fait plus rêver personne d’être ministre. Vous ne ferez plus rentrer des noms très prestigieux », s’attriste Philippe Douste-Blazy, plusieurs fois ministre sous Jacques Chirac auprès de BFMTV.com.

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Il avait quitté son poste il y a quelques jours seulement. Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne à Matignon, a été nommé ministre de la Santé en remplacement de François Braun ce jeudi. Avant de rejoindre le cabinet de la Première ministre l’an dernier, cet énarque de 47 ans avait dirigé l’Agence régionale de Santé d’Île-de-France.

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Nouveau record de précocité pour Gabriel Attal. À seulement 34 ans, l’ancien ministre des Comptes publics est devenu le plus jeune ministre de l’Éducation nationale en succédant à Pap Ndiaye ce jeudi.

De jeune député à ministre, BFMTV.com vous détaille le parcours de cette étoile montante de la macronie

Bye bye François Braun. Entré au gouvernement en juin 2022 comme ministre de la Santé et des Solidarité, l’ex-urgentiste fait les frais du remaniement à l’image de ses homologues issus, comme lui, de la société civile.

Le médecin, qui peut pourtant se targuer d’avoir fait avancer des dossiers hautement sensibles, paie le prix d’une greffe qui n’a jamais prise avec le secteur hospitalier.

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La fin du calvaire. Le ministre de l’Éducation nationale a quitté le gouvernement, remplacé par Gabriel Attal, après des mois très compliqués rue de Grenelle.

Si la greffe n’a jamais vraiment prise à la tête de ce maroquin très exposé, la disgrâce de cet universitaire s’est accélérée ces derniers jours.

On retrace son parcours rue de Grenelle dans cet article

Longtemps étoile montante de la macronie, la secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire a été exfiltrée du gouvernement d’Élisabeth Borne. Figure médiatique, Marlène Schiappa paie les conséquences des récentes polémiques autour de son interview à Playboy et du fiasco du fonds Marianne.

BFMTV.com revient sur l’épilogue de sa longue carrière ministérielle dans cet article

Le président de la République prendra la parole au début du Conseil des ministres ce vendredi, a appris BFMTV de sources concordantes.

Le chef de l’Etat avait promis de prendre la parole autour du 14 juillet, à l’issue des « cent jours » d’action et d’apaisement qu’il avait fixés à sa Première ministre Elisabeth Borne pour sortir de la crise des retraites.

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La montagne n’a pas accouché d’une souris. Après des journées d’attente qui ont mis à rude épreuve les nerfs de la macronie, le remaniement a été dévoilé avec la promotion de ministres très politiques et le départ des membres du gouvernement issus de la société civile.

Retrouvez ici les enseignements de ce nouveau gouvernement

Un remaniement a minima? Avec quels départs? Et quelles entrées? Les questions ont agité le microcosme politique pendant des semaines, avec à chaque jour ou presque son lot de rumeurs, de pronostics. Désormais, les hypothèses laissent place au concret: l’Élysée a annoncé ce 20 juillet la formation de sa nouvelle équipe gouvernementale.

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Bienvenue dans ce live post remaniement. À suivre notamment ce vendredi: un Conseil des ministres, à 11 heures, où seront présents les nouveaux membres du gouvernement d’Élisabeth Borne.