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Le nouveau ministre de l’Éducation nationale a axé son premier déplacement sur la thématique du respect de l’autorité en visitant une école de La Verrière (Yvelines) détruite par les émeutes.
Gabriel Attal sur le terrain, quelques heures à peine après le tout premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement. Nommé jeudi ministre de l’Éducation, l’ancien ministre des Comptes publics a choisi La Verrière (Yvelines) pour son premier déplacement. Un symbole fort alors que deux écoles de la commune ont été détruites fin juin par des émeutiers.
Aux côtés notamment de Gérard Larcher, président (LR) du Sénat, et d’Othman Nasrou vice-président (LR) de la région Île-de-France, le nouveau ministre a affiché son soutien aux « parents, enseignants et élus traumatisés » par la destruction des deux établissements.
« Des jerricans ont été utilisés pour alimenter l’incendie sur l’établissement scolaire. Les pompiers ont été empêchés d’intervenir et ont été victimes de jets de pierre », a raconté Gabriel Attal, en décrivant la violence de l’événement.
L’autorité « au cœur de l’école »
Pour le nouveau ministre, les émeutes doivent « nous interroger sur le respect de l’autorité », une thématique qu’il veut remettre « au cœur de l’école », tout comme celle « des droits et devoirs du citoyen ». « Je serai ferme », a-t-il promis.
Interrogé sur la dégradation de près de 250 écoles après la mort de Nahel, Gabriel Attal a assuré que « tous les élèves auront une solution de scolarisation » à la rentrée. Le ministre veut toutefois s’assurer que ces solutions soient « viables » pour les familles en termes de transports ou de frais de cantine, par exemple.
Nommé en remplacement de Pap Ndiaye, Gabriel Attal a décliné jeudi ses priorités pour l’Éducation nationale: résoudre la pénurie de professeurs, « remettre le respect de l’autorité et des savoirs fondamentaux au cœur de l’école » et lutter contre le harcèlement.
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