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Au Niger, le vertige d’une natalité effrénée

juillet 17, 2023
in Financier
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Publié le 17 juil. 2023 à 11:00

Fannata Laouali a quitté son village à 11 ans pour rejoindre un internat de jeunes filles à la périphérie de Niamey. Objectif : la pousser à poursuivre ses études plutôt que de rejoindre le cortège de jeunes mères qui, à l’âge de 12 ou 13 ans, quittent l’école pour construire une famille. Agée de 19 ans aujourd’hui, la jeune fille vient de passer son baccalauréat et poursuit un cursus de nutrition. « Pas facile de s’arracher à la vie d’avant ! » raconte celle qui vit désormais à 900 kilomètres de sa famille – ses parents et six frères et soeurs.

L’internat, situé au bout d’une piste de terre à la périphérie de la capitale nigérienne, n’est pas sans charme. Il embaume le jasmin et s’articule autour de petits bâtiments d’un étage aux fenêtres bleues. Il offre un cadre d’étude relativement exceptionnel dans ce pays où deux tiers de la population reste analphabète. Les 45 filles qui y vivent sont logées dans de grandes chambres de 2 ou 3, selon leur âge. Le cours de mathématiques, auquel on assiste, est délivré par petits groupes de dix élèves.

Echapper à la pression familiale

« Les enfants viennent chez nous vers l’âge de 12 ans et nous quittent vers 23 ans », raconte la directrice, Inna Fanta. « C’est un lieu de protection pour les filles, qui sont souvent forcées de se marier. Elles subissent la pression familiale, mais aussi celle du petit ami, qui menace de prendre une autre femme si elles n’arrêtent pas leurs études. » Conséquence : plus des trois quarts des Nigériennes se marient avant 18 ans, et plus d’un quart avant 15 ans. « L’internat change la donne : les filles vont à l’université et trouvent souvent un mari plus éduqué qui les accompagne dans leur émancipation », fait valoir Inna Fanta. Elles ne quittent la structure qu’une fois décroché leur diplôme de licence.

Une jeune fille étudiant à l'internat de Niamey.

Une jeune fille étudiant à l’internat de Niamey.Lucie Robequain pour ‘Les Echos’

Le plus dur, dans cette politique d’émancipation, est de convaincre les familles. « Il y a beaucoup de désinformation dans les villages. Certains nous accusent de vouloir évangéliser les enfants », explique Hamady Dambele, un jeune homme dynamique qui dirige le projet à l’échelle du pays. Un argument qui porte évidemment beaucoup dans ce pays musulman.

Ces internats sont subventionnés par des entreprises occidentales, tels Orano et Bolloré. Ils sont aussi parrainés par le président nigérien Mohamed Bazoum, qui a fait du « combat démographique » une cause nationale. Son pays est à la fois le plus jeune du monde et l’un des plus pauvres . La moitié de la population a moins de 14 ans. Les rues de Niamey sont autant de scènes de rue où l’on voit de jeunes mamans suivies d’une ribambelle de bébés et de jeunes enfants. Elles ont un peu moins de 7 enfants en moyenne, ce qui constitue, là aussi, un record mondial. Conséquence : la population du pays est appelée à doubler d’ici à 2040.

Tout est donc fait pour réduire la fécondité nationale. Le gouvernement vient de créer un office de la population pour sensibiliser les citoyens à la maîtrise de la natalité. Une centaine de nouveaux internats de jeunes filles, semblables à celui de Niamey, doivent être créés dans les deux ans qui viennent en zone rurale.

Un texte de loi a également été voté pour interdire le mariage aux jeunes filles scolarisées. « Le président nigérien était prof de philosophie, il est très sensible à la question de l’éducation, qu’il juge aussi importante que la sécurité », explique aux « Echos » le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou . Les liens entre éducation et natalité ne sont plus à prouver : « En Angola, les femmes non diplômées ont 7,8 enfants en moyenne, contre 2,3 enfants pour les diplômées », indique Gilles Pison, démographe à l’Institut national d’études démographiques.

L’efficacité des campagnes de contraception en question

Comme beaucoup d’autres pays africains, le Niger consacre aussi beaucoup d’argent à la contraception. « C’est un prérequis pour obtenir les aides de la Banque mondiale : tous les pays qui y prétendent doivent mener une politique active de contrôle de la natalité », poursuit Gilles Pison. « Mais derrière l’affichage, les intentions varient. Une majorité de chefs d’Etat africains estiment encore qu’une population nombreuse leur donne plus d’importance, avec cette idée que le nombre fait la force. »

Les économistes se demandent d’ailleurs si ces campagnes de contraception sont réellement efficaces. Pauline Rossi, professeure à l’école Polytechnique, a mené une expérience au Burkina Faso qui tend plutôt à prouver le contraire : un premier groupe de femmes a eu accès gratuitement à tous les moyens de contraception possibles dans les centres de natalité locale. Un autre groupe en a été privé.

Trois ans après, les taux de fécondité des deux groupes sont restés identiques. « A cela deux conclusions possibles : soit les femmes du premier groupe n’utilisent pas les moyens de contraception qui leur sont proposés. Soit celles du deuxième groupe régulent déjà leurs naissances par des méthodes naturelles. Le manque d’accès à la contraception n’est pas ce qui explique la forte natalité africaine. Le vrai enjeu est de savoir pourquoi les femmes continuent à vouloir tant d’enfants », explique-t-elle.

Loi coranique et héritage

Les règles d’héritage, dictées par la loi coranique, jouent un rôle essentiel. Elles favorisent nettement les mères de famille nombreuse. Explication : quand elles sont jeunes, les femmes africaines travaillent beaucoup dans l’agriculture et les petits « business ». Mais cela ne leur confère aucun droit de propriété – il est faible dans la loi et pratiquement inexistant dans la pratique.

Quand elles vieillissent, ces femmes n’ont donc pratiquement pas de ressources et doivent compter sur le seul patrimoine de leur mari, qui peut épouser jusqu’à quatre femmes. Lorsqu’il décède, sa richesse profite surtout aux enfants : les femmes se partagent un huitième du total, le reste allant à la descendance. Une concurrence s’instaure donc entre elles pour faire le maximum d’enfants, et toucher une part de l’héritage au prorata, par le biais de l’usufruit.

La maternité donne l’assurance de pouvoir vivre décemment sa fin de vie

Pauline Rossi Professeure à l’école Polytechnique

Les règles d’héritage reconnaissent ainsi le statut de mère bien plus que celui d’épouse survivante. « La maternité donne l’assurance de pouvoir vivre décemment sa fin de vie », explique Pauline Rossi. « Etre veuve sans enfants, c’est vraiment un cauchemar en Afrique. L’épouse survivante est beaucoup moins protégée que dans le système européen. » Quand elle perd ses parents, la femme africaine touche aussi deux fois moins d’héritage que ses frères – la loi coranique voulant que chaque homme compte autant que deux femmes. Les femmes sont ainsi doublement pénalisées : quand elles perdent leurs parents et quand elles perdent leur mari. Seul le statut de mère permet de changer la donne.

Cette réalité est difficile à changer, comme en témoignent certaines expériences récentes. Le Kenya, par exemple, a modifié les règles d’héritage pour que les femmes disposent des mêmes droits que les hommes. Mais sous la pression sociale, il a exempté les musulmans de cette réforme. La loi coranique continue donc de s’appliquer à la majeure partie de la population.

Rôle des Occidentaux

La mise en place de systèmes de retraite semble autrement plus efficace. Dans les années 1990, les pays d’Afrique australe (Namibie, Afrique du Sud, etc.) ont ainsi instauré d’ambitieux systèmes de protection sociale. La fécondité a immédiatement baissé. « Les enfants ne sont plus considérés comme les bâtons de vieillesse de leurs parents, chargés d’assurer leur survie », résume l’économiste Pauline Rossi, qui s’est longuement penchée sur le cas de la Namibie.

Tout aussi passionnant est le rôle que les Occidentaux ont joué dans l’explosion de la natalité africaine. L’économiste belge Catherine Guirkinger, professeure à l’université de Namur, en témoigne : « Dans les années 1920 et 1939, les empires coloniaux craignaient que la population africaine décroisse et qu’ils n’aient plus la force de travail nécessaire pour travailler les terres. Ils ont donc mis en place des politiques natalistes, en encourageant les mères à réduire la période d’allaitement – un contraceptif naturel – et donc l’espacement entre les naissances », explique-t-elle.

Une centaine de nouveaux internats de jeunes filles, semblables à celui de Niamey, doivent être créés au Niger dans les deux ans qui viennent en zone rurale.

Une centaine de nouveaux internats de jeunes filles, semblables à celui de Niamey, doivent être créés au Niger dans les deux ans qui viennent en zone rurale.Lucie Robequain pour ‘Les Echos’

Fait incroyable : les lois interdisant l’usage et la promotion de la contraception en Afrique francophone, qui sont restées en vigueur jusque dans les années 1980-1990, ont été introduites par… les colons français en 1920 ! « Il est très intéressant de voir à quel point le discours occidental sur la fécondité africaine s’est inversé entre la période coloniale et aujourd’hui », abonde Pauline Rossi.

Les missions religieuses ont également pesé, mais pas toujours dans le même sens : les Africaines vivant à côté de missions catholiques ont vu leur natalité augmenter. Pour celles fréquentant les missions protestantes, ce fut l’inverse : leur natalité a baissé. Pourquoi ? « Les nonnes catholiques venaient souvent de milieux modestes et appliquaient la politique nataliste que préconisaient les gouvernements qui les envoyaient en Afrique. Les missionnaires protestantes, elles, travaillaient indépendamment des gouvernements. Ce sont souvent les premiers médecins arrivés sur le continent, et elles étaient progressistes », explique Catherine Guirkinger, qui a étudié en profondeur le cas du Congo belge (1).

Il n’y a pas d’exception africaine […]. La fécondité y baisse déjà fortement. Le processus s’est juste enclenché plus tardivement

Gilles Pison Démographe à l’Institut national d’études démographiques

A défaut de pouvoir refaire l’histoire, les économistes s’interrogent sur le futur : l’Afrique va-t-elle être submergée par sa population ? Elle affiche 1,4 milliard d’habitants et en comptera presque trois fois plus à la fin du siècle (4 milliards). Elle représente un sixième de l’humanité aujourd’hui, mais pèsera pour un tiers en 2100, selon les projections des Nations unies.

La panique n’est toutefois pas forcément de mise : si le Sahel présente des records de fécondité, les autres régions d’Afrique ont déjà bien entamé leur transition démographique, et laissent penser que le continent suivra in fine la même tendance que l’Asie il y a trois décennies, à savoir une décélération de sa croissance démographique. « Il n’y a pas d’exception africaine », estime ainsi le démographe Gilles Pison. « La fécondité y baisse déjà fortement. Le processus s’est juste enclenché plus tardivement. »

Au Niger, la population est encore appelée à sextupler d’ici à la fin du siècle, pour passer de 27 millions à 167 millions d’habitants. Et après ? Sa fécondité chutera à 2,2 enfants par femme à la fin du siècle, prévoient les Nations unies, ce qui ne fera qu’assurer le renouvellement de la population. Il ne sera alors plus question de bombe démographique… en Afrique ni ailleurs.

(1) « Pro-birth Policies, Missions, and Fertility : Historical Evidence from the Congo », de Catherine Guirkinger and Paola Villar (Mai 2023).

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