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(BFM Bourse) – Le fabricant de tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière anticipe des résultats du deuxième trimestre 2023 supérieurs à ses attentes. Vallourec a également donné plus de précisions sur ses perspectives pour l’ensemble de l’année 2023.
Certaines sociétés profitent des veilles de jours fériés pour faire passer des mauvaises nouvelles, en l’absence de nombreux opérateurs. Dans le cas de Vallourec, c’est tout l’inverse. Le spécialiste des tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière a annoncé jeudi soir anticiper des résultats du deuxième trimestre « susceptibles d’être supérieurs à ses attentes ».
La société française table désormais sur un résultat brut d’exploitation (Ebitda) aux alentours des 370 millions d’euros, alors qu’elle s’attendait à ce que le résultat brut d’exploitation du deuxième trimestre soit « similaire » à celui des trois premiers mois de 2023. Ce dernier s’établissait à 320 millions d’euros et représentait plus de sept fois celui dégagé sur la même période de 2022.
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La confiance de la société est étayée par une meilleure orientation de son activité dans la région Hémisphère Est, en particulier au Moyen Orient, ainsi par de moindres pertes qu’anticipé en Allemagne.
Pour gagner en compétitivité, la société a en effet décidé de stopper progressivement l’activité de ses sites de production en Allemagne pour la transférer au Brésil, un mouvement qui devrait être achevé d’ici à la fin de l’année. Des processus de ventes sont en cours pour les terrains de ses sites de Düsseldorf-Rath et de Mülheim.
« Une crédibilité supplémentaire »
Par ailleurs, Vallourec annonce aussi une bonne nouvelle relative à sa génération de trésorerie. Au titre de son deuxième trimestre, la société prévoit de réaliser un flux de trésorerie disponible autour de 110 millions d’euros alors qu’elle anticipait jusqu’alors une génération de trésorerie globale « proche de l’équilibre ». « La génération de trésorerie globale plus élevée a, de plus, bénéficié d’une gestion efficiente du besoin en fonds de roulement », explique Vallourec.
Le groupe reste donc sur la bonne voie. Sur le premier trimestre, Vallourec avait dégagé un flux de trésorerie disponible de 147 millions d’euros et un flux de trésorerie disponible ajusté de 194 millions d’euros, après avoir annoncé un retour à une génération de trésorerie dans le vert, au quatrième trimestre.
La génération de trésorerie, étroitement liée à la trajectoire de désendettement du groupe, est une donnée très surveillée par le marché. Sur le front de la dette, le spécialiste des tubes sans soudure pour l’industrie pétrolière et gazière compte poursuivre sa cure d’amaigrissement. La dette nette est appelée à se réduire et devrait s’établir à fin juin 2023 autour de 870 millions d’euros, contre 1 milliard d’euros à la fin du premier trimestre de cette année.
Cités par Reuters, les analystes de Jefferies estiment que la nouvelle prévision de réduction de la dette nette du groupe contribue à apporter « une crédibilité supplémentaire au plan de redressement de la direction ». C’est « un pas clair dans la bonne direction », ajoute le bureau d’études.
A la Bourse de Paris, cette révision à la hausse des perspectives est également saluée. Le titre du spécialiste des tubes sans soudure progresse de 5,4%, vers 10h40, soit la plus forte hausse du SBF 120.
Plus de précisions pour l’année 2023
Vallourec profite de cette communication pour affiner ses perspectives 2023. Et cet ajustement des objectifs va aussi dans le bon sens. La direction table désormais sur un résultat brut d’exploitation compris entre 950 millions d’euros et 1,1 milliard d’euros pour l’exercice 2023, contre un « résultat brut d’exploitation en hausse par rapport à 2022 ». En 2022, Vallourec avait publié un Ebitda de 715 millions d’euros.
Concernant le flux de trésorerie disponible, celui-ci devrait être positif cette année, un objectif qui précise Vallourec, intègre pas l’impact de potentielles cessions d’actifs. En conséquence, le groupe français s’attend à une poursuite de la réduction de sa dette nette au cours du second semestre 2023 par rapport au niveau du deuxième trimestre de cette année.
Les prévisions annoncées par la direction s’entendent sur la base de deux hypothèses. Vallourec s’attend à ce que les volumes vendus sur le marché américain atteignent un point bas au cours du troisième trimestre, compte tenu d’une normalisation des stocks des distributeurs. « Les prix de marché devraient baisser modérément par rapport à leur niveau actuel », ajoute Vallourec. Par ailleurs, le groupe français prend en compte l’orientation de l’indice Platts 62% Fe CFR Chine – un indice suivant le cours du minerai contenant 62% de fer – qui est attendu autour de 105 dollars américains par tonne au cours du second semestre 2023.
Le groupe commence donc à percevoir les premiers effets de son plan « New Vallourec ». Cette feuille de route avait été mise en place en mai 2022, après l’arrivée du PDG Philippe Guillemot, auparavant directeur général du groupe de restauration collective Elior. Elle doit permettre à la société d’être plus rentable et d’être moins dépendante des cycles économiques.
Philippe Guillemot a souligné que ce plan – qui prévoit une amélioration en année pleine de 230 millions d’euros au niveau du résultat brut d’exploitation – doit prendre son plein effet à compter du deuxième trimestre 2024. La direction reste aussi focalisée sur la génération de trésorerie et sur son objectif d’une dette nette réduite à zéro à fin 2025 au plus tard.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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