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La peine de 11 ans de prison d’Elizabeth Holmes a été « discrètement » raccourcie de deux ans par la justice. Condamnée pour fraude, la dirigeante de Theranos effectuera 9 ans et 7 mois au lieu de 11 ans et 3 mois.
La situation d’Elizabeth Holmes, 39 ans, s’adoucit un peu. Selon des médias américains, sa peine de 11 ans et trois mois de prison a été « discrètement » réduite pour passer à 9 ans et 7 mois. Depuis le 30 mai, elle purge sa peine dans un pénitencier fédéral pour femmes situé à Bryan, au Texas. Elle pourrait ainsi être libérée en 2030 au lieu de 2032.
La raison de cette clémence n’a pas été précisée. Un porte-parole du secrétariat à la justice a confirmé la réduction de peine sans plus de détails, en invoquant « des raisons de confidentialité, de sûreté et de sécurité » pour les détenus.
Son incarcération pourrait encore être réduite comme l’explique The Guardian. Aux Etats-Unis, les détenus doivent purger 85% de leur peine et bénéficier aussi d’une réduction de temps pour bonne conduite.
452 millions de dollars de dédommagement
Une remise de peine de deux ans a également été accordée à Sunny Balwani, complice d’Elizabeth Holmes. Il était condamné au départ à 13 ans de prison et devait être libéré le 1er avril 2034.
En 2015, elle était une star de la Silicon Valley et comparée à Steve Jobs pour les innovations préparées par sa start-up Theranos qui promettait une révolution des diagnostics de santé. Sa technologie n’a jamais fonctionné et l’entreprise a fermé ses portes en 2018 malgré plusieurs centaines de millions de dollars injectés par des investisseurs au capital de l’entreprise. Holmes a été reconnue coupable d’avoir menti sur les avancées réelles de son entreprise.
En plus d’une peine de prison, le parquet avait requis la restitution de 800 millions de dollars à ses victimes. Elle a finalement été condamnée à leur verser 452 millions de dollars avec une souplesse du juge dans les délais de paiements en raison de ses « ressources financières limitées ».
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