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Parmi ces 55 sites destinés à des investisseurs qui cherchent à installer des usines sur le sol français, 30 sont des friches industrielles tandis que 25 sont des terrains vierges.
Après les 50 sites industriels les plus émetteurs de CO² et les 50 autres identifiées pour une gestion plus sobre de l’eau, le gouvernement présente les 55 sites clés en main. Cette présentation survient près d’un an après l’initiative lancée par le président de la République afin de « faire sauter tous les verrous de la réindustrialisation » comme le rappelle Roland Lescure.
« L’objectif est qu’un investisseur puisse trouver un terrain pour installer son usine dans les prochaines années », résume le ministre délégué à l’Industrie qui rappelle que le foncier constitue la première problématique d’un investisseur, qu’il soit français ou étranger, devant le financement et les talents.
Cinq sites disponibles dès 2024
Alors qu’Emmanuel Macron avait fixé un objectif de 50 sites, ce sont donc finalement 55 lieux qui sont recensés sur la centaine de candidatures reçues. Ils ont été identifiés sur la base de critères tels que l’attractivité économique, la maîtrise foncière de la part des porteurs de projets ou encore la limitation des incidences environnementales. Avec des profils variés puisqu’il s’agit de terrains aux quatre coins de la France dont la superficie, de 60 hectares en moyenne, varie de 3 à 343 hectares afin d’abriter aussi bien des PME industriels que des gigafactories. Trente d’entre eux sont des friches industrielles tandis que les 25 autres sont des terrains vierges détenues par des collectivités locales, l’Etat ou des entreprises.
« On fait coup double en réutilisant des friches car ce sont des terrains déjà artificialisés », souligne le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu.
Cinq sites seront disponibles dès cette année: Mazeran Genvia à Béziers dans l’Hérault, le site de Mérieux Rovaltain à Alixain dans la Drôme, le parc d’activités Ozans à Etrechet dans l’Indre, la base logistique Intermarché à Alloinay dans les Deux-Sèvres et le site industriel et portuaire d’Arles dans les Bouches-du-Rhône. 27 autres seront mis à disposition d’ici la fin du quinquennat tandis que la maturité des 24 derniers est étalée après jusqu’en 2030. Provence-Alpes-Côte-d’Azur est la région la plus représentée avec 8 sites, suivie de la Normandie (sept) et de l’Occitanie et l’Île-de-France (six chacun).
Une enveloppe de 450 millions d’euros
En intégrant cette liste, les 55 sites vont bénéficier d’un accompagnement de la part des services de l’Etat dans leur montée en gamme et leur revalorisation pour accueillir des projets industriels. Il peut s’agir du raccordement aux réseaux d’eau ou d’électricité ou encore des liaisons de transports avec des routes agencées.
« L’objectif est aussi de diminuer les délais pour proposer du foncier le plus directement possible, notamment en avançant au maximum l’ensemble des études préalables », détaille le gouvernement.
La publication de cette liste marque également le lancement d’une mission pour préciser la feuille de route de chaque site. « Un sous-préfet va être nommé pour chaque site et pilotera l’action de l’Etat vis-à-vis des porteurs de projets qu’ils soient institutionnels, privés ou que ce soit des collectivités », indique le cabinet de Roland Lescure. Son travail précisera les échéances, les besoins complémentaires en travaux (d’ingénierie par exemple) puis les phases d’accompagnement et de financement.
A ce titre, l’Etat prévoit une enveloppe de 450 millions d’euros mise à disposition sous la forme d’investissements en capital ou en prêts, et non de subventions. « Elle permettra de concourir à la montée en gamme des sites et leur revalorisation en prenant des participations dans le foncier pour des travaux de dépollution par exemple », précise le ministère délégué à l’Industrie.
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