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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris termine en baisse, plombée par Kering dont l’avertissement sur ses revenus a pénalisé le compartiment du luxe. Le CAC 40 cède 0,48% de retour sous les 8.200 points
Une séance un peu compliquée pour la Bourse de Paris, dont l’humeur a été plombée par l’avertissement de Kering sur ses revenus, ce qui pénalise l’ensemble des valeurs du luxe, dont le poids boursier est considérable dans l’indice.
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Le CAC 40 a donc ployé sous le repli de ce compartiment phare de la place parisienne, pour revenir sous les 8.200 points, avec une baisse de 0,48% à 8.161,41 points ce mercredi soir. Il se paye même le « luxe » de sous-performer les autres places boursières européennes. Il efface ainsi une bonne partie de son avance de la veille (+0,65%) qui lui avait ainsi permis de clôturer pour la première fois de son histoire au-dessus des 8.200 points, à 8.201,05 points.
Le luxe et surtout Kering ont donc donné quelques sueurs froides aux investisseurs ce mercredi. L’ex-PPR a prévenu mardi soir que son chiffre d’affaires devrait baisser d’environ 10% en données comparables au premier trimestre, avec une chute de près de 20% pour Gucci. En conséquence, l’action Kering a connu l’une de ses pires journées de son histoire, terminant en forte baisse de 11,9%, et ce après avoir perdu plus de 15% dans les premiers échanges. Ce repli représente une perte de plus de 6 milliards d’euros de capitalisation en une journée, soit autant que le poids boursier de SEB à Paris.
« L’ensemble du secteur pourrait être en baisse demain (mercredi, NDLR) en raison des inquiétudes concernant un ralentissement en Chine, en particulier après la forte performance (boursière du secteur, NDLR) depuis le début de l’année, qui a ramené sa valorisation en ligne avec la moyenne sur 5 ans par rapport au marché, malgré le ralentissement de la croissance », explique UBS dans une note publiée mardi soir.
L’action LVMH a été emportée par la chute de l’action Kering, avec un repli de 1,6% quand Hermes termine en hausse symbolique de 0,02% à 2.405 euros.
Outre la déconfiture boursière de Kering, l’attention des investisseurs s’est portée sur la réunion de la Réserve fédérale (Fed) américaine dont l’issue est prévue pour 19h, heure de Paris. Si le marché n’attend aucun changement sur les taux directeurs, les investisseurs guetteront les commentaires de son président, Jerome Powell, pour déceler le moindre indice pour la suite.
« Le focus sera surtout sur la mise à jour des projections de taux des membres de la Fed, qui pourraient n’indiquer que deux baisses de taux cette année même si nous pensons qu’il est probable qu’elles indiquent encore trois baisses », souligne aussi Xavier Chapard de LBPAM.
Beneteau, toutes voiles dehors
Du côté des autres valeurs, Orpea a flambé de plus de 20% alors que s’achève jeudi soir l’opération de regroupement d’actions visant à sortir le titre de la catégorie peu flatteuse de « penny stock ». A noter que le groupe va changer de nom pour Emeis afin de tourner la page d’une déroute boursière qui a débuté le 24 janvier 2022 , avec la sortie du livre-enquête Les Fossoyeurs mettant en lumière des faits de maltraitance dans ses établissements.
Beneteau a bondi de 8,2% porté par ses résultats annuels qui ont agréablement surpris les marchés.
Bureau Veritas a gagné 2% alors que le groupe a dévoilé ses objectifs de moyen terme et annoncé un programme de rachats d’actions de 200 millions d’euros pour cette année.
Virbac a perdu 2,2% à la suite de la publication de résultats annuels sans grande surprise.
Sur les autres marchés, l’euro est quasi stable face au dollar à 1,0859 dollar. Les cours du pétrole ont accéléré leur baisse, après la publication d’un repli plus marqué que prévu des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis. Le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord abandonne 1,75% à 86,48 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York plonge de 2% à 81,09 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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