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(BFM Bourse) – La Bourse de Paris clôture pour la première fois de son histoire au-dessus des 8.100 points, portée par l’optimisme ambiant lié aux derniers chiffres de l’inflation américaine. Vallourec était incontestablement le tube boursier du jour avec l’arrivée d’ArcelorMittal comme actionnaire de référence.
La Bourse de Paris est sur son petit nuage et sur un nouveau palier. Le CAC 40 s’est offert un gain supplémentaire de 0,62% ce mercredi soir à 8.137,51 points, effaçant son éphémère record de mardi soir à 8.094,07 points. Et, comme souvent ces derniers jours, l’indice parisien a aussi battu son plus haut historique en séance, avec un nouveau record à 8.156,64 points peu avant 15h30.
Faute de données macroéconomiques à se mettre sous la dent, les investisseurs se sont donc encore raccrochés aux chiffres de l’inflation américaine pour le mois de février, publiés mardi après-midi. Ces données ont réservé du bon et du moins bon.
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Certes l’inflation a légèrement accéléré à 3,2% sur un an contre 3,1% en janvier en raison de la hausse des prix de l’énergie. Mais « la reprise de la baisse de l’inflation dans les logements après sa hausse surprise en janvier est rassurante, tout comme le fait que l’inflation alimentaire et l’inflation des biens soient désormais totalement normalisées », juge Xavier Chapard de LBPAM.
« Le problème reste la persistance de l’inflation dans les services domestiques, ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) ne va pas apprécier car c’est la partie de l’inflation la plus liée aux tensions dans l’économie et le marché du travail », nuance-t-il.
Pour l’heure, le marché continue de tabler sur une première baisse des taux directeurs de la part de la Fed en juin prochain. L’outil FedWatch du CME évalue d’ailleurs à 65% la probabilité d’une baisse des taux dans trois mois.
Vallourec, le bon tuyau
Du côté des valeurs, Vallourec s’est distingué avec un gain de 7,4% après avoir annoncé un prochain changement de son actionnaire de référence. Le fonds Apollo a vendu sa participation de plus de 28% à ArcelorMittal. Ce qui amène les analystes à anticiper une future offre publique d’achat du sidérurgiste sur Vallourec.
BNP Paribas s’est apprécié de 2,1% après avoir annoncé tabler sur un bénéfice plus élevé en 2024 que l’an passé, surpassant ainsi les attentes des analystes.
Accor a progressé de 2,6%, soutenu par une note d’analyste de Jefferies qui est passé à l’achat sur le dossier, l’intermédiaire financier ayant perçu du potentiel dans plusieurs régions clef de l’entreprise.
Rubis a gagné de 1,5% après avoir annoncé son intention de céder sa participation de 55% dans sa société spécialisée dans le stockage des produits liquides à son partenaire I Squared Capital. Oddo BHF juge cette opération peu surprenante dans la mesure où le groupe avait précédemment indiqué que cette participation n’était pas stratégique sur le long terme.
« Nous la percevons positivement dans le sens où elle permet au groupe de simplifier son périmètre d’activités (qui ne bénéficie pas de synergies) d’augmenter ses ressources pour financer d’importants investissements dans les énergies renouvelables », explique toutefois la banque.
Au niveau des plus petites valeurs, le groupe de chimie verte Metabolic Explorer a sombré de 56,9% après avoir annoncé mardi la demande de l’ouverture d’une procédure de sauvegarde.
Sur les autres marchés, l’euro prend 0,2% face au dollar à 1,0946 dollar. Le pétrole a accéléré ses gains après la parution des stocks hebdomadaires américains de pétrole brut. Ces derniers ont reculé contre toute attente de 1,5 million de barils lors de la semaine achevée du 8 mars. Le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord prend donc 1,8% à 83,36 dollars le baril tandis que celui d’avril sur le WTI coté à New York gagne 2% à 79,07 dollars le baril.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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