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Le député La France insoumise, Adrien Quatennens, lui-même condamné pour violences conjugales, a voulu porter un « message » dans une perspective de « réparation » pour « les victimes » et « toute la société ».
Une question sur les violences conjugales n’était pas prévue pour Adrien Quatennens ce mercredi 13 mars sur BFMTV-RMC mais l’actualité est venue s’immiscer en fin d’interview. Placé en garde à vue dimanche 3 décembre avec son épouse pour une affaire de violences conjugales, Mathias Vicherat, directeur de Science Po Paris, a annoncé sa démission.
Lui-même condamné pour ce motif en décembre 2022, le député insoumis s’est positionné sur le sujet. Et pas seulement concernant Mathias Vicherat, mais plus largement sur les violences conjugales et ses auteurs présumés.
« Je voudrais adresser un mot […] à ceux qui sont mis en cause: si vous avez des choses à vous reprocher, dites le », a lancé l’élu du Nord, qui avait lui-même reconnu avoir donné une gifle à son ex-épouse, Céline Quatennens.
« Réparation »
« Je crois que c’est comme ça qu’on va faire avancer les choses », a poursuivi l’insoumis, profitant de la séquence pour faire valoir sa propre expérience: « Je me suis dit, je sais ce que j’ai à me reprocher en 13 ans de vie commune. Je pense que je peux dire: ‘voilà, j’ai commis cette faute’ et travailler sur le sujet ».
Admettant qu’il n’est pas « le mieux placé pour parler de ces sujets », Adrien Quatennens a néanmoins insisté sur la nécessité de porter ce message « parce que c’est peut-être la première porte et le chemin le plus indispensable pour la réparation ». « Pour les victimes, mais on le voit bien au vu de l’ampleur du sujet, la réparation pour toute la société ». « Reconnaissez », a insisté l’ancien coordinateur de La France à l’insoumis à l’adresse des mis en cause qui auraient « des choses à se reprocher ».
En marge de sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis, Adrien Quatennens avait été suspendu de son groupe jusqu’en avril 2023, avant de le réintégrer après avoir effectué un « stage de sensibilisation aux violences intrafamilliales ». Non sans que cette question divise la gauche, qui s’était déjà fracturée lorsque ce dernier avait fait son retour comme député non-inscrit dès le mois de janvier.
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