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Le seuil psychologique des 8 000 a été conquis hier, et préservé en données de clôture (+0,77% à 8 016 points), dans le sillage d’un Conseil des Gouverneurs de la BCE. Si un statu quo sur les taux a été confirmé (4,50%, 4.00% pour le taux de dépôt), plusieurs éléments ont plus au marché. La BCE a abaissé sa prévision d’inflation à 2,3% pour 2024 contre 2,7% anticipé précédemment. Et pour 2025, la BCE s’attend désormais à ce que l’inflation atteigne sa cible des 2%. La croissance du PIB devrait quant à elle atteindre 0,6% en 2024 contre 0,8% prévu en décembre, toujours selon la BCE.
« Comme prévu, la BCE a maintenu sa politique inchangée et a réitéré son approche énoncée suite à la réunion de janvier et basée sur les données, à savoir que la banque centrale a besoin de voir plus de preuves d’un retour durable de l’inflation vers son objectif avant de pouvoir commencer à baisser les taux », note Whitney Watson, Co-Head & Co-CIO, Fixed Income & Liquidity Solutions, Goldman Sachs Asset Management suite aux déclarations de la BCE.
« Malgré la révision à la baisse de la croissance et de l’inflation, la BCE a noté que les pressions sur les prix intérieurs restent élevées, en partie en raison de la forte progression des salaires. Par conséquent, nous prévoyons que la BCE commencera à réduire ses taux à partir de juin, pour un total de quatre baisses de 25 points de base cette année. Bien que les risques soient devenus plus équilibrés, des réductions plus importantes ou plus rapides pourraient se matérialiser si la désinflation s’accélérait ou si l’économie tombait en récession. »
Hier, le Président de la Fed était de nouveau auditionné au Congrès, devant les Sénateurs cette fois-ci, et ses déclarations ont été de nature à encourager la prise de risque sur les marchés financiers: Selon J Powell, la banque centrale américaine n’est plus très loin de se baser de façon confiante dur un scénario de repli d’inflation vers la cible de 2% pour envisager une première baisse des taux.
Les opérateurs vont pouvoir se tourner vers la publication ce vendredi du rapport NFP (Non Farm Payrolls) sur l’état de santé de l’emploi américain. Après plus de 350 000 postes créés en janvier dans le secteur privé (hors agriculture), le consensus ne dépasse pas les 200 000 pour le mois de février. La Fed sera sensible à toute confirmation des tensions sur l’emploi privé, après confirmation, par les PCE la semaine passée, que le retour à l’objectif d’inflation n’est pas un chemin linéaire… En avant-goût, les cambistes ont pris connaissance cette semaine des nouvelles offres d’emploi (JOLTS), des résultats de l’enquête du cabinet privé en ressources humaines ADP, et des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage. Tous ces indicateurs, de façon rassurante, étaient plutôt en ligne avec les attentes.
Côté valeurs, le cauchemar boursier se poursuit pour Teleperformance. L’action a chuté de plus de 23% après avoir dévoilé une croissance inférieure aux attentes au titre du quatrième trimestre et une prévision de marges décevante pour 2024. JCDecaux a lâché 9,1%, après avoir déçu sur ses résultats annuels et annoncé des perspectives un poil sous les attentes pour ses revenus du premier trimestre. Spie a bondi de 6,4% porté par des résultats 2023 jugés « robustes » par Jefferies. Le prestataire de services multi-techniques a en effet atteint son objectif de marge avec deux ans d’avance.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de jeudi dans le vert, dans des proportions très différentes toutefois, à l’image du Dow Jones (+0,34% à 38 791 points) et du Nasdaq Composite (+1,51% à 16 273 points). Le S&P500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 1,03% à 5 157 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0940$. Le baril de WTI, l’un des baromètres de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers, s’échangeait autour de 79,50$.
A l’agenda ce vendredi à suivre en priorité à 14h30 le rapport NFP (Non Farm Payrolls) sur la santé de l’emploi privé aux Etats-Unis.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Pour la première fois de son histoire, l’indice phare tricolore a franchi la barre symbolique des 8 000 points. Si l’exploit était validé en données hebdomadaires – nous en aurons la confirmation ou l’infirmation en clôture ce vendredi – et sous réserve d’un maintien des volumes à un niveau suffisants, une nouvelle jambe haussière se développerait.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l’indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario haussier est valable tant que l’indice CAC 40 cote au dessus du support à 8000.00 points.
Graphique en données horaires
Graphique en données quotidiennes
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