[ad_1]
En 2024, seules 2% des entreprises ont obtenu la note maximale de 100, c’est-à-dire que « 98% doivent encore produire des efforts pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes », souligne le ministère du Travail.
L’index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, publié chaque année à l’occasion du 8 mars, a stagné entre 2023 et 2024, mais le nombre d’entreprises qui ont publié leur note a augmenté, selon les chiffres dévoilés jeudi soir par le ministère du Travail.
« La note moyenne déclarée par les entreprises se maintient au niveau élevé constaté en 2023, avec une note de 88/100 en 2024 », indique le ministère à la veille de la Journée internationale des droits des femmes.
En 2024, seules 2% des entreprises ont obtenu la note maximale de 100, c’est-à-dire que « 98% doivent encore produire des efforts pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes ».
Le taux d’entreprises concernées ayant déclaré leur index au 5 mars est de 77%, contre 72% en 2023 à la même date.
Chaque année au 1er mars, les entreprises de plus de 50 salariés doivent calculer et publier leur index.
4% des entreprises ont une note inférieure à 75
Il se mesure sur 100 points avec cinq critères: l’écart de rémunération femmes-hommes (40 points), l’écart dans les augmentations annuelles (20 points), l’écart dans les promotions (15 points), les augmentations au retour de congé maternité (15 points) et la part de femmes dans les dix plus gros salaires (10 points).
Lorsque la note globale est inférieure à 75, l’entreprise doit prendre des mesures correctives dans les trois ans.
Quelque 4% des entreprises ont obtenu cette année une note inférieure à 75, contre 5% en 2023. Le ministère précise que 77 entreprises « ont une note inférieure à 75 depuis 4 ans et sont donc pénalisées », la pénalité financière pouvant aller jusqu’à 1% de la masse salariale.
Concernant l’indicateur relatif aux augmentations au retour de congé maternité, plus de 6% des entreprises, soit plus de 1.500 d’entre elles, ont obtenu la pire note, 0.
La parité dans les dix meilleures rémunérations stagne avec une note de 5 sur 10, avec 28% des entreprises qui atteignent la note maximale de 10, tandis que 32% des entreprises ont moins de deux femmes dans les dix meilleures rémunérations.
[ad_2]
Source link