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Alors qu’ils s’apprêtaient à passer la nuit au siège de Lactalis à Laval, des manifestants sont actuellement évacués par les forces de l’ordre.
Les forces de l’ordre interviennent. Quelque 200 manifestants ont pénétré ce mercredi 21 février au siège de Lactalis, à Laval, à l’appel de la Confédération paysanne, pour dénoncer les pratiques du géant de l’industrie laitière et réclamer une meilleure rémunération des éleveurs, a constaté un journaliste de l’AFP.
Vers 21 heures, les forces de l’ordre ont commencé à évacuer ces agriculteurs en colère. Les manifestants ne s’y sont pas opposés et l’intervention a duré une vingtaine de minutes.
L’entrée du site forcée
Aidés de deux tracteurs, les manifestants sont parvenus à forcer l’entrée du site et ont investi le hall d’accueil du siège. « Entre 60 et 80 » personnes y sont encore présents mercredi soir avec l’intention d’y passer la nuit, a annoncé Laurence Marandola, porte-parole nationale de la Confédération paysanne.
« Devant le refus obstiné des actionnaires de Lactalis de nous proposer un rendez-vous, la Confédération paysanne reste ce soir occuper le siège social de Lactalis pour défendre un prix du lait qui permet aux éleveurs de vivre dignement de leur travail », a-t-elle déclaré.
Munis de pancartes « Lactalis tue », les manifestants ont recouvert les locaux d’autocollants proclamant « Notre métier a un prix. Lactalis, rends l’argent caché dans les paradis fiscaux ».
« Lactalis, c’est le numéro un mondial du lait qui n’est pas capable de payer correctement ses producteurs », a déploré Laurence Marandola, dénonçant une « entreprise prédatrice ».
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