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Deux ans après le vote de la loi Egalim 2, les contrats entre éleveurs et acheteurs peinent à se mettre en place. La Cour des comptes a mené un « audit flash » auprès de la DGCCRF, qui effectue les contrôles pour comprendre pourquoi cette obligation légale n’est pas remplie. Elle note toutefois que « la pratique contractuelle, plus ancienne, est bien avancée dans le lait », alors que « dans le secteur de la viande bovine, la démarche est nouvelle ».
Le premier constat de la Cour des comptes concerne « le rapport de force très déséquilibré » entre des éleveurs, insuffisamment conseillés, parfois isolés, et leurs acheteurs. « Les éleveurs très nombreux (91.000) négocient avec un faible nombre d’opérateurs. Dans le cas du lait plus de 76 % des volumes ont été collectés par 28 opérateurs. S’agissant de la viande, la presque totalité des tonnages est traitée par 143 abattoirs », dit la Cour des comptes.
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