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Invité de Good Morning Business, Loïc Cantin prévoit une poursuite de la baisse du volume annuel des transactions jusqu’à 800.000 fin 2024 et rappelle que la baisse des prix est « indispensable pour que le marché retrouve des couleurs ».
« Après la baisse des volumes en 2023, il y aura la baisse des prix en 2024. » Et Loïc Cantin, président de la Fnaim, espère que cette baisse, « indispensable pour que le marché retrouve des couleurs », sera plus conséquente que l’année dernière. « Il faudrait qu’on ait 6 à 8% de correction en 2024 pour retrouver une dynamique à ce marché et nous n’y sommes pas, a-t-il déploré sur le plateau de BFM Business mercredi matin. Il y a déjà des corrections importantes. Paris est notamment un exemple mais les autres villes de France doivent connaître cette correction. »
Pour le représentant du secteur immobilier, il en va du redémarrage du nombre de transactions qui ont chuté à 875.000 en 2023 contre 1,2 million deux ans auparavant.
« On va continuer encore en 2024 avec une baisse des volumes et on va être en dessous des 875.000, prévoit-il. La baisse des volumes continue parce qu’on écarte nombre de primo-accédants et notamment les ménages aux capacités d’emprunt les plus faibles et on va arriver autour de 800.000 transactions à fin 2024. »
A terme, l’expert estime que le volume annuel de transactions se « stabilisera » entre 850.000 et 900.000, soit « le taux de rotation d’un marché normal. »
« La baisse très légère des taux d’intérêt a permis à certains acquéreurs de revenir sur le marché mais le gain de pouvoir d’achat est extrêmement minime et ne rattrape pas la perte de capacité d’emprunt que les Français ont connu avec l’augmentation des taux en deux ans, passant de 1 à 4%. »
Des calendriers qui « ne sont pas tenables »
Le président de la Fédération nationale de l’immobilier est également revenu sur les récents ajustements du diagnostic de performance énergétique (DPE), notamment celui qui doit permettre à 140.000 logements de moins de 40 mètres carrés de sortir du statut de « passoire énergétique ».
« Toute la filière avait largement pointé du doigt le fait qu’on prenait dans le calcul du DPE la même consommation électrique pour réchauffer un ballon d’eau chaude pour une petite surface de 25 mètres carrés que pour un appartement de 55 mètres carrés, explique-t-il. Il fallait décloisonner ce dispositif et éviter cette inégalité de traitement entre deux surfaces. »
Loïc Cantin a réaffirmé son scepticisme vis-à-vis des calendriers d’interdiction de location des passoires thermiques qui « ne sont pas tenables » selon lui. « On s’y est mal pris, constate-t-il. On a d’abord annoncé une indécence énergétique sur le parc locatif alors qu’il fallait embarquer tous les propriétaires de France, y compris les copropriétés et éviter de créer des oppositions et des différences de traitement entre un propriétaire bailleur et un propriétaire occupant. Aujourd’hui, on fait peser l’obligation de rénovation énergétique uniquement sur un propriétaire bailleur à l’occasion d’une location. Il aurait fallu préférer l’incitation plutôt que la sanction. On est plus pour de la pédagogie, il faut décarboner et l’objectif, c’est 2050. »
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