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(BFM Bourse) – Les principaux actionnaires du propriétaire du label de heavy metal allemand Nuclear Blast lancent une offre de rachat visant à sortir par la suite Believe de la cote.
La direction de Believe ne croit plus à un avenir boursier pour la maison d’édition musicale. Son fondateur Denis Ladegaillerie, a donc fait appel à plusieurs fonds d’investissement pour faire main basse sur le capital du groupe avant de le sortir de la Bourse.
Ce consortium est composé de plusieurs fonds gérés par l’américain TCV, le suédois EQT et du fondateur. Il prévoit d’acquérir l’ensemble des titres de la maison d’édition musicale en circulation au prix de 15 euros par action. Ce prix faisant ressortir une prime de 21% sur le dernier cours de bourse de clôture avant l’annonce de l’offre, ainsi qu’une prime respective de 43,8 % et 52,2 % par rapport à la moyenne des cours de bourse pondérée par les volumes sur les 30 et 120 derniers jours. A la Bourse de Paris, le titre Believe est suspendu de cotation.
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L’initiative annoncée ce jour vient donc confirmer des informations de Reuters, qui indiquait mi-janvier le souhait des principaux actionnaires de Believe de sortir l’entreprise de la cote.
Avant, ce groupement va mener plusieurs opérations. Le consortium va dans un premier temps racheter les parts détenues par les trois actionnaires historiques de l’entreprise, dont la participation cumulée dans Believe monte à 59,26%. En parallèle, Denis Ladegaillerie prévoit d’apporter une partie de ses actions, soit 11,7% du capital au consortium, et de vendre 1,29% du capital du groupe. Ces acquisitions et apports porteraient la participation du consortium à 71,92% du capital de la maison d’édition musicale.
Par ailleurs, d’autres actionnaires détenant 3% du capital de Believe se sont aussi engagés à apporter leurs actions à la proposition du consortium. Le conseil d’administration a d’ailleurs accueilli favorablement et à l’unanimité ce projet qui valorise la société à près de 1,5 milliard d’euros.
A la suite de ces multiples opérations d’apport, le consortium envisage de déposer pour le deuxième trimestre 2024, une offre publique d’achat (OPA) visant les actions Believe qui seraient toujours en circulation. Le but étant d’ensuite de retirer la société de la cote, dans l’hypothèse où le consortium atteindrait les niveaux de détention nécessaires pour initier une procédure de retrait obligatoire à savoir 90% du capital.
Fausse note
Ce projet intervient alors que la société a connu un parcours boursier peu flatteur depuis son entrée en Bourse en juin 2021. Believe cotait 12,40 euros, au cours de clôture de vendredi soir, soit un cours 40% inférieur au prix de 19,50 euros par action retenu pour son introduction en Bourse. Ce prix était déjà fixé dans la borne basse de la fourchette indicative qui allait jusqu’à 22,50 euros. Il s’agissait d’ailleurs de la première entreprise de la French Tech à s’introduire sur le marché tricolore.
Fondée en 2005, Believe est l’un des leaders mondiaux de la musique numérique qui accompagne (en direct ou par l’intermédiaire de labels) plus de 850.000 artistes dans 50 pays à chaque étape de leur carrière. Le groupe fondé par Denis Ladegaillerie est le propriétaire du label de heavy metal allemand Nuclear Blast ou du label Naïve fondé à Paris en 1998.
Son dirigeant déplore que le parcours de Believe en Bourse ne reflète pas la dynamique opérationnelle de son groupe. « Depuis son introduction en Bourse, Believe poursuit une excellente dynamique de croissance, lui ayant permis d’atteindre, deux ans en avance, les objectifs fixés lors de la cotation. Cependant, la solidité de sa performance opérationnelle ne s’est pas reflétée dans l’évolution du cours de Bourse », a expliqué Denis Ladegaillerie.
Believe a d’ailleurs profité de cette annonce pour confirmer ses objectifs 2023 en amont de la publication de ses résultats annuels prévue le 13 mars prochain. La société compte toujours réaliser une croissance organique de 14%, ainsi qu’une marge d’Ebitda (excédent brut d’exploitation) ajusté légèrement supérieure à 5,5 %.
Les projets de sorties de cote se multiplient ces dernières semaines à la Bourse de Paris, à l’image d’IDSud qui compte partir de la cote parisienne au second semestre 2024. Mais avant, c’est Technicolor Creative Studios qui quittera la Bourse de Paris le 14 février, à l’issue d’un parcours boursier compliqué.
L’an passé, 31 entreprises ont tourné le dos à la cote parisienne, c’est 6 de plus qu’en 2022, selon le 15e baromètre des offres publiques d’EY.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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