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(BFM Bourse) – Stifel a initié son conseil à l’achat sur la société ce lundi, avec un objectif de cours de 25 euros. Le bureau d’études juge le dossier sous-évalué alors que Compagnie des Alpes devrait présenter des résultats meilleurs que ce que le marché anticipe.
Compagnie des Alpes est tout schuss à la Bourse de Paris. Le titre de l’exploitant de domaines skiables, qui gère par ailleurs des parcs à thème tels que le Parc Astérix grimpe de 7,1%, à 14,82 euros lundi vers 16h00.
L’ascension du dossier est à mettre au crédit de Stifel, qui a initié lundi matin la couverture de Compagnie des Alpes avec une recommandation à l’achat, assortie d’un objectif de cours de 25 euros. Cette mire fixée par le courtier laisse ainsi apparaître un potentiel de 70%, en prenant en compte la progression actuelle du titre à la Bourse de Paris.
Pour Stifel, CDA est assimilé à un groupe de luxe
Aux yeux de Stifel, Compagnie des Alpes va « bénéfici[er] d’une raréfaction de la neige » liée au réchauffement climatique. Cet argument formulé par le bureau d’études semble de prime abord contre-intuitif, pour un exploitant de stations de ski.
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Dans sa note, le bureau d’études rappelle le défi climatique auquel sont confrontées les stations de ski françaises, puisqu’au « cours des 20 dernières années, 10 % des stations de ski françaises ont fermé par manque de neige en basse altitude ». Ce phénomène devrait s’accélérer au cours des prochaines années en raison du réchauffement climatique.
Or pour le bureau d’études, Compagnie des Alpes « a tout a y gagner ». La société exploite « trois des plus grands, des plus hauts et des plus beaux domaines skiables du monde » comme Val d’Isère/Tignes, Méribel/Les Ménuires ou Les Arcs/La Plagne, qui sont situés au-dessus de 2000 mètres d’altitude. Une situation idéale qui va garantir à Compagnie des Alpes le maintien d’une activité hivernale avec un « afflux toujours plus important de skieurs à la recherche d’une neige de qualité et fiable », contrairement aux stations concurrentes, situées un peu plus bas.
« Avec ses stations de ski emblématiques, Compagnie des Alpes peut être assimilé à un groupe de luxe, avec une offre de ski unique, rare et de haute qualité qui se traduit par un fort pricing power (capacité d’une entreprise à fixer ses prix sans perdre de clients, NDLR) », loue Stifel.
La division parcs de loisirs, qui regroupe entre autres le Parc Astérix ou bien le Futuroscope – deux des plus grands parcs à thème de France – n’est pas en reste. Grâce à une stratégie d’investissement « active », cette division surperforme le marché européen des parcs à thème, insiste Stifel. « La société lance régulièrement de nouvelles attractions majeures, agrandit ses parcs et augmente la dépense moyenne de ses clients en développant son offre hôtelière », abonde le bureau d’études.
Un titre « sous-évalué
Malgré ces points forts soulevés par Stifel, l’action Compagnie des Alpes est excessivement « sous-évaluée par rapport à ses concurrents, mais aussi en termes absolus ». Le dossier se négocie encore à un « P/E (le ratio prix par rapport aux bénéfices attendus, NDLR) inférieur à 10x et avec une décote de plus de 50% par rapport à ses principaux comparables », souligne le bureau d’études.
Selon le courtier, le dossier reste encore pénalisé par les préoccupations du marché sur le réchauffement climatique et le ralentissement économique, ce qui pousse les investisseurs « à sous-estimer les performances et la croissance du groupe ».
Mais le bureau d’études est plus optimiste pour la suite. La Compagnie des Alpes, devrait bénéficier d’une forte revalorisation en Bourse dans la mesure où ses bénéfices sont appelés à dépasser les attentes du marché.
« En 2024, l’entreprise devrait voir ses marges se redresser, car elle continuera à augmenter ses prix et devrait cette fois-ci bénéficier d’une stabilisation de ses coûts. Avec la poursuite de la croissance du groupe, nous anticipons une hausse de 17% du BPA (bénéfice par actions) alors que le consensus prévoit une stabilité », explique Stifel.
Pour cette année, le bureau d’études indique que la société subira « une légère compression de sa marge en raison de l’augmentation des coûts de l’énergie ». Fin mai, Compagnie des Alpes avait déjà averti le marché de ce choc inflationniste sur son activité. Pour la période couvrant les mois d’octobre 2022 à mars 2023, la société avait dû composer avec une hausse des coûts de l’électricité. La facture est passée de 14 millions d’euros sur le premier semestre 2021-2022 à 34 millions d’euros sur la même période de l’exercice en cours.
Pour autant, Compagnie des Alpes a su négocier ce choc, et a observé une forte fréquentation de ses stations de ski et de ses parcs de loisirs sur la période couvrant les mois d’octobre 2022 à mars 2023.
Pour l’ensemble de l’exercice 2022-2023, la Compagnie des Alpes entend toujours réaliser « un chiffre d’affaires en croissance à périmètre comparable » et « un excédent brut opérationnel (EBO), hors intégration de MMV (un exploitant hôtelier alpin racheté l’an passé) et éléments non récurrents, proche de celui de 2021-2022 ».
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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