[ad_1]
(BFM Bourse) – Le groupe présent dans les médias et la communication a indiqué étudier un projet de scission en quatre entités articulées autour de Canal+, Havas, une société regroupant édition et distribution et enfin une société d’investissement regroupant des participations financières, dont celle dans Lagardère.
Le géant français des médias et de l’édition Vivendi a annoncé mardi la validation par son conseil de surveillance d’un projet de scission en quatre entités: Canal+, Havas, une société regroupant édition et distribution (Lagardère et Prisma Media) ainsi qu’une société d’investissement.
À lire aussi
« Le directoire a proposé ce jour (mardi, NDLR) au conseil de surveillance – ce que ce dernier a accepté – de structurer cette scission autour de quatre entités », indique dans un communiqué le groupe Vivendi, qui avait pris le contrôle de Lagardère fin novembre.
Ce projet de scission avait été annoncé mi-décembre et portait alors sur trois entités devant être chacune cotées en Bourse: Canal+, Havas et une société d’investissement qui détiendrait « des participations financières cotées et non cotées dans les secteurs de la culture, des médias et du divertissement ».
Projet de création d’une société dans l’édition et la distribution
La nouveauté mardi est donc le projet de création d' »une société regroupant les actifs dans l’édition et la distribution », qui « regrouperait la participation majoritaire de Vivendi dans Lagardère et celle de 100% dans Prisma Media » et « favoriserait les collaborations entre les différents secteurs d’activité liés à l’édition dans son sens le plus large », a précisé le groupe.
Ce projet de scission, de longue haleine, « devra démontrer sa valeur ajoutée pour l’ensemble des parties prenantes et comporter une analyse des conséquences fiscales des différentes opérations envisagées », explique Vivendi.
Il convient de rappeler que Vivendi souffre d’un défaut guère apprécié du marché: c’est un conglomérat, rassemblant plusieurs activités relativement distinctes telles que les médias et le cinéma (Canal+, Prisma Media), les jeux vidéo (Gameloft), la communication (Havas) et plus récemment Hachette et le travel retail (vente dans les aéroports et les gares) via le rachat de Lagardère, finalisé mi-novembre.
Or les investisseurs préfèrent largement les « pure-player » d’une activité que les conglomérats réunissant plusieurs métiers. Ils pénalisent ainsi la valorisation de ces conglomérats en leur appliquant une décote boursière (c’est-à-dire un rabais par rapport à la somme de la valorisation de chaque activité du conglomérat prise chacune à part). En octobre cette décote se situait à environ 45%, selon Barclays. C’est tout l’enjeu du projet de scission de Vivendi: réduire cette décote boursière en obtenant des multiples de valorisation plus généreux pour chacune des sociétés qui seront cotées.
D’ailleurs, ce mercredi matin vers 9h50, l’action Vivendi progressait de 0,97% à 10,39 euros (contre +0,27% pour le CAC 40 au même moment).
Un nouvel état d’avancement de l’étude du projet sera présenté lors d’une réunion du conseil de surveillance le 7 mars, date de la publication des résultats annuels du groupe.
Vote des actionnaires à venir
Parmi les autres « étapes importantes » à venir, Vivendi cite « la consultation des instances représentatives du personnel des entités concernées, avant laquelle aucune décision de principe ne sera prise, l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires, les approbations requises des porteurs d’obligation et autres prêteurs du groupe et, le moment venu, le consentement des actionnaires de Vivendi ».
Fin novembre, la prise de contrôle de la maison Lagardère par la famille Bolloré avait enfin connu son dénouement, après plus de trois ans et demi de péripéties, qui avaient débuté quand Vincent Bolloré s’était invité au capital de Lagardère à l’approche d’une assemblée générale à haut risque pour son gérant.
Avec cette méga-acquisition, Vivendi change de dimension et passe de 38.000 à environ 66.000 salariés. Son chiffre d’affaires progresserait, sur une base comparable à celle de 2022, de 72% à 16,5 milliards d’euros, selon le groupe.
(Avec AFP)
S. S. – ©2024 BFM Bourse
Vous suivez cette action ?
Recevez toutes les infos sur VIVENDI en temps
réel :
[ad_2]
Source link