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Londres n’attire décidément plus les familles. Le coût de la vie dans la capitale britannique, exacerbé par la crise économique, couplé au Brexit et à la baisse de la natalité laissent craindre à de nombreuses écoles une fermeture prochaine.
Dans certains quartiers, la population d’enfants en âge d’aller à l’école primaire pourrait baisser de 10 % d’ici à 2028, selon les chiffres du Conseil de Londres, l’équivalent du conseil municipal, relatés par le « Guardian ». Près de 8.000 places pourraient ne plus être pourvues dans quatre ans, notamment dans les quartiers du centre, les plus onéreux.
Départ des familles
Et pour cause, les familles ont déserté Londres ces dernières années. Le Brexit a provoqué le départ de nombreux ménages étrangers, en particulier dans les quartiers chics. Même son de cloche après la pandémie de Covid, quand certains Londoniens ont opté pour une nouvelle vie au vert. De surcroît, la natalité à Londres est au plus bas. En dix ans, entre 2012 et 2021, elle a chuté de 17 %, soit 23.000 bébés en moins. Et autant d’enfants manquant à l’appel sur les bancs des écoles.
« Les réductions significatives du nombre d’élèves entrant dans l’enseignement primaire et secondaire ont des implications majeures pour l’avenir des écoles de la ville », relève le « Guardian », citant un responsable du Conseil de Londres. La fermeture des établissements serait « une perte permanente d’actifs éducatifs pour les générations futures », prévient l’institution. « Il y aura un effet sur le niveau d’éducation des enfants à long terme. »
Trouver des financements
Concrètement, les aides attribuées par les collectivités aux écoles de la ville sont fonction du nombre d’élèves. La baisse des inscriptions signifie de facto une réduction des financements, donc moins d’aides extrascolaires par exemple, ou moins de professeurs. Alors même que beaucoup affichent déjà un déficit prononcé.
Et si les écoles ferment, explique le « Guardian », elles pourraient être vendues, une gabegie si le nombre d’enfants venait à repartir à la hausse un jour. Toute la question est de savoir quoi faire des écoles vides. « Il est essentiel que nous puissions conserver les actifs éducatifs actuels à des fins éducatives, tels que les crèches, les centres familiaux, les écoles spéciales, ce qui crée une plus grande flexibilité pour l’avenir », défend le Conseil, qui demande au ministère de l’Education d’intervenir financièrement.
« Le taux de natalité de Londres a toujours fluctué, et il est probable que Londres devienne un jour un lieu plus populaire pour fonder une famille, ce qui entraînera un regain de la demande de places dans les écoles », espère néanmoins la municipalité.
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