[ad_1]
Après la « gigafactory » de panneaux solaires Carbon, prévue pour 2025, le port maritime de Marseille-Fos s’apprête à accueillir un titanesque projet d’éolien sur mer à l’horizon 2028.
Dans un entretien à La Tribune Dimanche diffusé le 28 janvier, Christophe Castaner, le président du conseil de surveillance de Marseille-Fos, a annoncé un vaste projet d’éolien offshore.
Baptisé Deos, il comprendra « une plateforme ainsi que des zones de stockages qui serviront les besoins de déploiement de la filière de l’éolien offshore », a indiqué l’ancien ministre de l’Intérieur.
550 millions d’euros d’investissement
Il devrait porter sur « 75 hectares à terre, 45 hectares en mer et 1.000 mètres linéaires de quai », a précisé Christophe Castaner. Au total, ce sont 550 millions d’euros qui seront investis dans le projet industriel, ajoute-t-il.
Il faut dire que les attentes vis-à-vis de ce nouveau site éolien sont à la hauteur des moyens qui y sont consacrés. Le président du conseil de surveillance estime qu’il doit générer 1.500 emplois pour la « construction des caissons » et « 20 emplois pour l’intégration des éoliennes ». A cela viendront s’ajouter « les besoins en maintenance lourde pour une vingtaine d’éoliennes par an ».
Il prévoit que 500.000 tonnes de vracs supplémentaires arriveront au port, avec le projet Deo, ainsi que 15.000 tonnes d’acier.
Le Marseille de 2050, « écologique et décarboné »
Le projet intervient également dans la continuité de « Marseille en grand » lancé par Emmanuel Macron en 2021. « La première phase de Marseille en grand a permis de répondre aux urgences, de lancer des politiques fortes pour les écoles et l’urbanisme. Maintenant il faut construire le Marseille en grand de 2050, écologique et décarboné », a estimé Christophe Castaner.
L’objectif est de faire du port maritime une plateforme stratégique au niveau régional, national et même international, vers l’Allemagne, grâce à de nouvelles formes d’industrialisation comme le photovoltaïque et l’éolien. Il s’inscrit dans le projet de « port en grand » Méditerranée-Rhône-Saône qui vise à terme à rejoindre le Rhin.
« Nous avions une manne pétrolière. Maintenant nous avons Deos », a-t-il conclu.
Les travaux devraient démarrer en 2026 pour une livraison prévue en 2028.
[ad_2]
Source link